Le raid : rédemption

Ceux-ci sont filmés dans un style vif, reliés par une intrigue policière quasi accessoire et défendus efficacement par des interprètes au jeu essentiellement physique.

Résultat : le spectateur passera cette heure et demie sur le bout de son siège, les yeux écarquillés tout en ayant la tentation de les fermer.

Welsh director Gareth Evans seems to understand this critical difference between stylish shlock and artery-throbbing acrobatics, and his feature, The Raid: Redemption feels like a return to old-fashioned fisticuffs.

Au diable les enjeux dramatiques, les personnages grossièrement développés et le respect des lois élémentaires de la physique : de toute façon, ce n'est pas ce qui compte, avec ce genre de proposition!

Le scénario de Gareth Evans demeure, certes, d'une simplicité extrême, réunissant des éléments classiques de ce type de récits dont la raison d'être ne sera bien souvent que de faire le pont entre deux affrontements. L'ensemble demeure néanmoins une expérience cinématographique profondément viscérale ayant le mérite d'être directe, d'avoir été élaborée avec une passion et un savoir-faire des plus stimulants, et surtout de ne pas trop prendre son public pour de vulgaires imbéciles.

While this can make for a lack of attachment to any person on screen, it does allow the viewer to fully admire the brilliantly executed fight sequences, which at times are completely mesmerizing. Who needs character anyway?