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Quatuor en peluche!
En tant que public francophone, on peut être un peu dubitatif sur cette histoire de frénésie de peluches qui a fait fureur au début des années 90 aux Etats-Unis. Car, de ce côté-ci de l’Atlantique, ce fut beaucoup plus confidentiel. Mais cela n’empêche aucunement « The Beanie Bubble » d’être un long-métrage tout à fait agréable à défaut d’être révolutionnaire. En effet, la trame suit majoritairement celles de tous ces films qui montrent le plus souvent la gloire puis la chute d’une célébrité quelle qu’elle soit (du chanteur à la femme politique), d’un objet (comme l’excellent « Blackberry » éponyme ou du sympathique « Air » et sa célèbre chaussure pour ne parler que des plus récents) ou encore d’une idée (on pense tout de suite à « The Social Network » pour la naissance des réseaux sociaux). Si ici on alterne les temporalités, cela ne rend pas le film plus original pour autant, ce type de montage alterné entre plusieurs époques étant devenu plus que classique et récurrent. Les qualités de cette simili biographie sont donc ailleurs...
Et c’est dans sa description pince-sans-rire de la naissance de cet empire de la peluche, le portrait tout aussi cocasse de son excentrique créateur et surtout via la relation bien développée de ce dernier avec trois femmes qui ont été essentielles dans ce succès commercial que « The Beanie Bubble » nous cueille et nous convainc. Dans le rôle principal, Zack Galifianakis est impayable et apporte sa folie physique et verbeuse à un personnage haut en couleur. On lui doit d’ailleurs, grâce à ses réactions et son tempérament imprévisible et infantile, les moments les plus drôles du film. Le trio de comédiennes en face ne démérite pas même si notre préférence ira à la revancharde Elizabeth Banks. On a droit à un quatuor de comédiens pertinent et qui s’en donne à cœur joie dans une bonne humeur contagieuse.
Pour un premier film, la mise en scène du duo Kristin Gore et Damian Kulash est de rigueur. Sans être transcendante, le duo use de techniques dynamiques et bourrées d’énergie pour rendre « The Beanie Bubble » agréable et vivant. Entre la reconstitution discrète mais au poil des années 80 et 90 (ah ces débuts d’Internet!) et des cadrages plus travaillés qu’à l’accoutumée, le film est plaisant visuellement. On ne s’ennuie donc pas durant ces presque deux heures même si l’issue de tout cela est prévisible et se révèle n’être un secret pour personne. D’ailleurs rien que le titre nous le confirme. Le montage vif, qui passe d’une époque à l’autre comme on l’a vu, permet aussi de relier des ponts avec les histoires personnelles de ces trois femmes où finalement l’homme sera le dindon de la farce et à raison. Une bonne petite surprise pour un film aussi divertissant qu’intéressant.
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Un petit plaisir pour ceux qui ont connu les jamais babbies
A very interesting movie about the back story behind the craziness of the Beanie plush toy ...I remember the beanie babies ...who crazy people where getting with them...it depict rather well how crazy the last part of the 80's, the 90's. The social trend of the day, the arrival of the WWW/internet. All this with a very good rhythm.
How this young woman daughter of immigrant saw that the net could be used to measure demand, increase sale etc she was year ahead of the rest. It also depict the founder of the Ty Toy Corp. how this man-child could manipulate people while maintaining his child like creativity. This emotionally abused man was generous only to outsider, to insider he was repeating the pattern he learn from his father.
Based on some of the truth behind the crave that was the beanie babies ...fetching price on the after market that parallel the tulip bulb in the Renaissance Holland...(the first but not the last case study of crazy speculation cause by imbalance between desirability & limited supply).
The choice of going back & forth could be an issue for some. But it does finally make a circle on itself.