The Lorax parle de protection de l'environnement, de conservation des ressources naturelles, d'individualisme humain, toutes des thématiques qui ont été exploitées maintes fois dans des productions cinématographiques aux bonnes intentions, mais pas toujours avec la bonne approche. Wall-E était parvenu à séduire le public grâce à un récit intelligent et stimulant, des personnages attachants et un visuel infaillible. The Lorax n'est peut-être pas aussi efficace que cette histoire - devenue rapidement un classique - du petit robot abandonné sur une Terre désertée par ses habitants, mais a le mérite d'amener un message important sous le couvert de l'humour sans appâter une jeune génération par des leçons accablantes. Parce que le véritable défi d'un film d'animation comme The Lorax n'est pas la pertinence de son histoire (avec Dr. Seuss la partie est gagnée d'avance), la qualité des images (la technologie d'aujourd'hui offre d'innombrables possibilités qui laissent peu de place à l'erreur) ou le caractère attractif de ses héros (dès les premières images des oursons qui nagent dans la guimauve, les spectateurs sont sous le charme), mais bien de transmettre adéquatement son message pour ne pas qu'il devienne trop évident et trop lourd pour le public-cible, soit les enfants. Et, à la sortie de ce film sympathique qui ne peut que décrocher des sourires, les petits et même les grands voudront prendre part à cette amélioration de la planète que nous propose le porte-parole moustachu des arbres.
The Lorax est en fait une histoire dans une histoire dans une histoire. Le long métrage est d'abord introduit par le Lorax, ce petit personnage orange et avenant, qui nous dépeint l'histoire de ce garçon qui habite dans une ville de plastique et qui un jour décide d'en sortir pour connaître la raison de la disparition des arbres. Il rencontre alors le Gash-pilleur qui lui raconte son passé. Tout ça peut sembler complexe mais tous les éléments sont si bien orchestrés que les trois récits ne deviennent rapidement qu'une seule et unique ligne narrative. Comme la musique est un élément généralement apprécié par les jeunes cinéphiles, The Lorax tente sa chance en imbriquant plusieurs mélodies à sa narration. Malheureusement, malgré leur caractère candide et leurs airs populaires, les chansons ne font que ralentir le récit sans vraiment lui apporter un quelconque intérêt.
Certaines scènes, même si on tente d'égayer l'enfant bien plus que de l'affliger, sont très touchantes et criantes de vérité. Lorsque, par exemple, le Lorax décide d'entourer le premier arbre coupé avec des pierres et que les animaux de la vallée s'empressent de l'aider ou qu'en file indienne, passivement, les ours, les canards et les poissons quittent leur maison maintenant détruite par les ambitions infatigables de l'Homme; l'adulte comme l'enfant comprend l'inconcevabilité d'un moment pareil.
Malgré tout, évidemment, The Lorax n'est pas un drame, plusieurs situations imprévisibles et bouilles racoleuses des protagonistes poilus engendrent des hilarités surprenantes et des sourires conquis. C'est un long métrage d'animation fort charmant qui nous rappelle à la fois de sauver la planète et que des guimauves sont une bonne alternative pour régler des conflits; tsé quant on parle de morales constructives et nécessaire pour la génération de demain...
Et, à la sortie de ce film sympathique qui ne peut que décrocher des sourires, les petits et même les grands voudront prendre part à cette amélioration de la planète que nous propose le porte-parole moustachu des arbres.
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