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Un chef-d'œuvre sur la guerre en Irak
Au début, on croit être dans un quasi-documentaire, comme de la reconstitution historique hyper-réaliste. Mais lentement on réalise qu'on est dans un film avec des personnages qui affirment leur performances sans en avoir l'air, au fur et à mesure qu'on est avec eux sur le terrain. L'immersion est dans ce film presque totale, mais s'opère bien plus au travers des scènes de suspense que dans la dramatisation des protagonistes. Les protagonistes restent indéniablement humains, mais comme dans un état second, toujours entre la vie et la mort. Et la mort est omniprésente dès les premières minutes quand le Sergent Matt Thompson (Guy Pearce), qu'on regardait tranquillement désamorcer une bombe, explose soudainement avec elle. Dans un superbe ralenti plus vrai que nature, on voit la terre trembler, les grains de sables se soulever, et l'homme tomber. On comprend alors qu'on peut faire une croix sur l'acteur bancable qu'on croyait accompagner pendant tout le film. Une scène comme ça vous fait rentrer sans mal dans un film, qui nous soumet à une tension à peine soutenable. Une tension qui n'est ni plus ni moins ce que vivent les soldats au jour le jour. Son remplaçant est le Sergent William James (l'excellent Jeremy Renner, que ce film révèlera), qui, mission après mission, bombe après bombe, montre ses tendances franchement suicidaires, qui lui permette de garder un calme olympien. On sait alors qu'il ne faut pas faire confiance au film, qu'il peut nous exploser à la gueule n'importe quand. Et ce n'est pas dans les parenthèses du film, entre les nombreuses scènes de déminage, qu'on peut vraiment se reposer, quand le protagoniste se douche ou se couche en gardant sa tenue de démineur, ou quand il garde sous son lit les déclencheurs des 873 bombes qu'il a désamorcé comme des fétiches porte-bonheur. Ce film montre, sans jamais porter du jugement raciste ou de démagogie facile anti-guerre, l'état d'esprit paranoïaque des soldats, qui relève souvent de la nécessité de survie ; et la menace de riverains, pourtant parfois amicaux et chaleureux, dont on ne connaît ni la culture ni la langue. Kathryn Bigelow, réalisatrice connue pour tourner des films dans des univers presque entièrement masculins, filme avec une précision chirurgicale et une sobriété pudique la virilité en action, jamais exagérée. Et nous livre un bijou de documentation sur les guerres contemporaines, assez réaliste pour qu'on ne se risque jamais à un sourire, mais assez divertissant pour qu'on reste scotché devant un spectacle stressant mais parfaitement rythmé.
ca na pas explosé a mon gout!!!!
Ce film , bien qu'il soit réaliste et etonnament stressant....n'égale pas les hamburger hill, faut sauver soldat ryan...fulkll metal jacket....et autre cliché...oui certaines longueur permette de décrocher...et mais sans doute les scènes de déminages sont grandiose...m,algré tout le reste un peu vide!!!!
deja vu mieux .....
il existe en français
pas juste en langue anglaise
pas d'accord
Je n'ai pas aimé ce film du tout. Je n'ai pas réussi à me connecter avec l'histoire ni les acteurs. Je ne comprends pas pourquoi on lui a donné l'oscar du meilleur film. Je trouve que ce film était d'une longueur. On aurait pu faire pareil en un documentaire de 30 minutes. Mais bon... pour ma part, à louer ou a voir si vous n'avez rien d'autre à faire
avez-vous l'endurance nécessaire?
The Hurt Locker, sans mauvais jeu de mot, a eu l'effet d'une bombe chez les critiques et c'est non sans raisons puisque certains moments sont d'une efficacité redoutable, malheureusement, l'exercice souffre de quelques défauts qui ralentissent la course de ce tout de même bon film.
La guerre, la guerre, encore la guerre.. Difficile de passer à côté et l'annonce d'un tel film décourage. Encore? Oui, encore. Pourtant, une variante ici qui a de quoi piquer la curiosité. Ah oui? Quoi donc! Les démineurs. Les quoi? Je ne vous demanderai pas de me laisser parler, mais si le tout vous intéresse vraiment, vous serez vraiment inviter à vivre l'expérience, quasi corps et âme que The Hurt Locker est prêt à offrir.
En effet dans un style documentaire pas toujours assumé, on nous lance sans avertissement dans le quotidien stressant, peu reposant, sale et interminable de ces soldats en plein territoire hostile. Sans délaisser les contacts avec les locaux et certains face à face d'une tension insoutenable plus que dans un désir d'impressionner par des explosions, ce qu'on félicite, on se concentre surtout sur ces gens qui mettent tour à tour leur vie en danger en allant désarmer des bombes pour éviter toutes catastrophes alors qu'une bande de locaux les observent, que les "méchants" tentent de faire réussir leur plan et donc la mission de nos héros et que l'armada de soldats supposer les soutenir perdent patience et gèrent difficilement la situation qui les entoure.
C'est à fleur de peau, c'est brut et ça, c'est entièrement réussi.
Là où ça fait plus défaut, c'est dans certains anicroches. On note par exemple, comme dit précédemment, cette approche documentaire assumé par la caméra à l'épaule, la vue tremblante et tout ce qui s'y relie, mais malheureusement qui retombe souvent dans cette caméra cinématographique qui nous permet de tout voir. Donc pas d'effet Cloverfield ici. C'est toujours une caméra cinématographique qui s'immisce autant autour, à l'intérieur que dans les gigantesques costumes de protection des démineurs, mais avec un effet comme si un journaliste nous offrait tout cela. Autre hic, le fait d'employer quelques vedettes vient rappeler qu'on a bel et bien affaire à un film et à certaines conventions qui s'y relient (on ne cache pas certains penchants moralisateurs, mais toujours féroces et masculins en rappelant motivation, honneur et famille). Ainsi de voir tour à tour Guy Pearce, Ralph Fiennes, Brian Gerarhty, Christian Camargo et même Evangeline Lilly (!), dont la plupart sont réservés à des sorts plutôt audacieux si on le voit de cette façon, crée un certain détachement entre l'illusion et la réalité.
De plus, en voulant rattraper certaines conventions quand on se retire des scènes de tensions, on prouve dès lors le manque de fondements des personnages. C'est "ça" un soldat de l'armée américaine? Eh bien. C'est pas très attachant, ça a peu de discussion et ça s'adonne à peu de réflexions et à des gros combats disgracieux dans leurs temps libres.. C'est peut-être bien vrai, mais on est pas dans un Jarhead. Ici on expose une situation et de ramener vers le "quotidien" qui ne se lie pas entièrement à la mission a de quoi faire froncer les sourcils. Sans oublier que ces séquences coupent le rythme, n'ajoutent pas grand chose et font allonger le récit qui finit par s'étirer, se répéter même et perdre un peu intérêt même si la tension ne diminue pas, mais que le mot interminable semble vouloir s'immiscer.
De plus, vers la fin on ramène avec un contraste vie paisible et bleutée du monde normale et vie ardue et sablonneuse de la guerre qui s'avère en guise de conclusion comme le seul désir du vaillant combattant, comme si cette adrénaline devenait une nécessité obligatoire et que le manque de celle-ci créait un vide, sauf que rendu là, nous, public sommes déjà épuisé avec la seule envie de retrouver notre calme, nous démontrant que peut-être, on avait pas l'endurance nécessaire.
Malgré tout, donnons la gloire où elle est méritée, la distribution bien rassemblée a fortement de quoi épater puisque les performances sont à la hauteur, bien que ce n'est pas ici qu'on s'attachera le plus à personnage. De plus, c'est bien écrit, certaines réflexions sont magnifiques et la réalisation a beaucoup de mérite et c'est d'autant plus surprenant que ce mélange de testostérone, de muscles et d'adrénaline nous soit offert par une femme (!). Pas de sexisme ici, mais on peut dire que Kathryn Bigelow a beaucoup de cran, même peut-être plus que d'autre confrères masculins, ça c'est certain.
Ainsi, un film qui aurait pu être une expérience hallucinante, ce qu'il prouve lors de ses plus beaux moments de tensions, dans cet intolérable suspense du "ça va péter ou pas?", "il va réussir ou non?", mais qui nous ramène malheureusement les pieds sur terre, sans réellement y retourner en n'assumant pas entièrement cette même expérience qu'ils ont envie de nous faire vivre. C'est donc à prendre ou à laisser, ce ne sera pas au goût de tout le monde, mais certainement que la charge d'émotions est là et c'est tant mieux pour ceux qui s'y feront recruter.
d un réalisme saisissant
on se croyait dans la réalité tellement ce film est réaliste. une question me vient à l esprit
(comment les paysans peuvent détester à ce point les américains présents pour les libérer du joug des dictateurs.)
pose de bombes multiples en plein milieu de quartier populeux, etc...
qu auriez vous fait à la place des soldats, l ennemi se présentant sous l apparence de monsieur tout le monde (marchand itinérant de dvd, enfants femmes etc...).
assez facile de rester marqué de telles expériences, paranoia , etc...)
le démineur carbure à l adrénaline, une drogue de désamorcer tout genre d explosifs ...
9 sur 10 bien mérité .
Le Démineur
Bons acteurs et film bien fait techniquement avec une bonne tension, ce qui n'est pas difficile avec ce thème. Le principal défaut, à mon avis, consiste en l'absence totale de critique face à la présence américaine en Irak. Nous sommes pourtant après l'ère Bush. Tout est réduit à la psychologie des soldats. Absence de réflexion politique. Oui ça donne une idée de ce qu'un soldat peut vivre, mais s'il vit ça, c'est parce qu'il y a eu des décisions politique prises.
Accros au suspence...
Tenez vous bien, car vous ne verré pas le temps passer. Très réaliste et prenant. Ça donne une très bonne idée de ce qu'un soldat peu vivre !!!
À voir c'est sur...