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Superbe histoire mais…
Visuellement somptueux et regorgeant d’idées à la symbolique et à l’éthique percutantes, il manque à le créateur la petite touche de génie qui aurait pu en faire un incontournable du genre. On sort de la séance rassasié, ébloui et stimulé. Pourtant on sait que le créateur sera vite un énième oublié de la culture cinématographique. Cela dégage un petit quelque chose de frustrant. Le thème de l’IA est habilement revisité mais le scénario n’est pas tout le temps bien utilisé. Certaines thématiques auraient pu être mieux approfondies au détriment d’autres. Par exemple, la paternité aurait pu avoir d’avantage de place en comparaison de l’amour inconditionnel et du sacrifice. Car la force du film est cette rencontre homme-machine bouleversante qui renverse toutes les frontières et qui donne tout son souffle épique à l’imprévisibilité des émotions humaines et artificielles. Le film est une belle découverte dont le rythme soutenu, la beauté visuelle et l’action sont les atouts d’un visionnement sur grand écran. Bon film!
Aller pas le voir c'est de la pure merde se film la
Nulle de chez nulle
Le créateur
Politiquement incorrect
Depuis la sortie du film, je lis des commentaires du genre : bon film de SF, avec un propos fort et visuellement époustouflant mais…Mais. Mais. Personne n’ose mettre le doigt sur le bobo. Je me permets une explication : Nous avons droit à un film très américain dans son premier acte, patriotique et violent qui adopte un posture résolument internationale au deuxième acte, destiné à faire carrière à l’étranger et probablement financé par des interêts asiatiques. Concrètement, on passe d’un film de guerre musclé et à un Buddies movie dans une Chine rurale et idéalisée où la relation père/enfant se développe beaucoup trop rapidement. Le message fort nous est livré aux détriments des personnages qui deviennent vite des caricatures d’eux-même. Quant à l’action, si elle demeure constante et spectaculaire, elle perd tous son sens parce que les ramifications de l’histoire amène le spectateur à se poser trop de questions sur le pourquoi du comment.
Les deux premiers films du réalisateur, Monsters et Gozilla développaient le thème de l’évolution et emportait notre adhésion grâce au sentiment de compassion qui nous habitait après le visionnement, ce qui n’est pas rien pour des films de monstres. Gareth Edwards tente de reproduire le même effet, mais il appuie si fort que notre sens critique est hautement sollicité, si bien que je suis sorti du cinéma avec le sentiment d’être un vieux con réfractaire aux changements.
Cela dit, The Creator reste un film à voir, ne serait-ce que pour l’univers qu’il propose, tant sur le plan visuel que des idées. Et la finale à la Rogue One fait la job. Quant à John David Washington que plusieurs n’aiment pas, moi je le trouve brillant dans ses choix et il commence à me vendre un film.
Époustouflant
Bel histoire d’amour et tout le reste est fantastique..
À voir !
Bon film de science-fiction, à voir au grand écran, bien fait, très bon divertissement.
Décevant
prise de photos et images superbe. Scénario, trucage, des années 80....mais on est en 2023. Aucun intérêt.
SF recréée.
Cette production hollywoodienne de science-fiction est à la fois un exemple pour le monde du cinéma hollywoodien en démontrant ce que l’on peut encore faire avec un budget raisonnable (environ 75 millions de dollars contre, le double en général pour ce genre de films) et une anomalie dans le paysage des blockbusters pour la même raison. On espère d’ailleurs de tout cœur que cette proposition renversante soit également un succès commercial en plus de son plébiscite critique plus que mérité. Il serait important que ce long-métrage impressionnant à tous niveaux fasse date et inspire aussi bien les réalisateurs que les producteurs hollywoodiens lancé dans une course folle aux budgets toujours plus pharaoniques pour des résultats pas forcément (et rarement) pertinents. À l’heure où remakes, suites ou encore spin-off de franchises saturent le marché et où les films dits du milieu sont en passe de disparaître, « The Creator » est une exception qui confirme la règle certes. Mais une exception qui devrait pourtant être mise en avant et prise comme maître-étalon.
Alors bien sûr, le long-métrage n’est pas exempt de quelques scories mais la générosité et l’inventivité de ce spectacle intelligent et ambitieux sont tellement remarquables que l’on passe outre. On pense à ces quelques problèmes de montage dans la première partie, des séquences s’enchainant en effet et parfois de manière brouillonne. On peut trouver aussi certains flashbacks un peu mielleux et clichés (les scènes à l’eau de rose sur la plage) et il y a quelques emprunts un peu trop voyants à certains monuments de la science-fiction (« Star Wars », « Total Recall », ...). Cependant, après plus d’un siècle de cinéma et des décennies de science-fiction, il est difficile d’être à cent pour cent original. Alors on pardonne tant le spectacle proposé ici est généreux et spectaculaire. On a rarement vu un budget aussi raisonnable pour notre époque aussi bien optimisé à chaque coin de l’image, « The Creator » donnant l’impression d’avoir coûté le double et mettant KO pas mal de productions du même acabit. De plus, la thématique de l’intelligence artificielle est on ne peut plus au goût du jour, donnant un aspect très contemporain au film, en phase avec son époque. La morale finale concernant les IA est peut-être trop aseptisée et enjolivée, nonobstant ses dangers, mais c’est un choix narratif assumé et utopiste qui se défend.
Là où le long-métrage de Gareth Edwards mettra tout le monde d’accord c’est dans son aspect visuel. Loin de toutes les œuvres d’anticipation se déroulant en ville et très versées vers la technologique, « The Creator » dépeint un futur inédit où le monde est coupé en deux entre l’Occident qui fait la guerre aux IA et ce qu’on nomme ici la Nouvelle Asie qui les défend. La majeure partie du film se déroule dans les contrées verdoyantes d’Asie du Sud Est donnant à voir des images somptueuses entre nature et ferraille. Les effets spéciaux sont impeccables et nous immergent dans un monde futuriste prégnant, mêlant notre monde actuel à celui d’une technologie galopante. Certaines scènes d’action sont dantesques, notamment l’attaque des américains sur un camp d’androïdes entre rivières et rizières. Une séquence magistrale. On est happé aussi bien par le suspense, sans aucun temps mort, que par les images et l’inventivité des machines ou de certaines scènes (le singe qui déclenche la bombe, le design des simulants, ...). Edwards, qui a réalisé le meilleur « Star Wars » nouvelle époque (« Rogue One »), le meilleur « Godzilla » et l’intéressant « Monsters », confirme avec brio sa maestria. On tient là un grand film de science-fiction au final déchirant qui pourrait devenir un futur classique. Bravo!
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Manque d'intelligence
Il y a de meilleurs films qui traitent du sujet. C'est comme si le film ignorait l'existence de certaines technologies comme les satellites. Le film est pénible et prévisible. J'ai pensé quitter la salle au moins à chaque 5 minutes, mais je me suis dit que l'acteur principal avait du goût pour ses rôles. Maintenant, j'ai perdu confiance.
Faut-il avoir peur de l’IA?
Vision humaniste de l’IA bien présentée mais qui en présente aussi la peur.