Le confort et l'indifférence
v.o.f.s.-t.a. : Le confort et l'indifférence
Le déroulement du référendum de 1980 et, surtout, sa conclusion, commentés par des extraits du Prince de Machiavel. On y explore la perspective dans laquelle les perdants du référendum ont fini par se laisser glisser dans le confort et l'indifférence et se sont retrouvés, quelques années plus tard, à l'aube du déclin de l'empire américain. Le film dresse un portrait du Québec à l'heure du référendum de 1980, jugé par Machiavel. En insérant ce personnage, Arcand manifeste visiblement son rejet d'un cinéma de constat. Il veut aller plus loin. La description journalistique d'une campagne référendaire le laissait indifférent. Il n'a pas cherché non plus à prendre parti pour un camp ou pour l'autre. On se trouve donc en face du travail d'un véritable auteur qui ne se contente pas de rendre compte des événements mais qui les sélectionne suivant sa propre vision de la réalité québécoise. Le Confort et l'Indifférence fut récompensé du Prix de l'AQCC pour le meilleur long métrage québécois de l'année 1982.
Distribution
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- Office National du Film (ONF)
distributeur
- Office National du Film (ONF)