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Le club Vineland
La pandémie a presque fait passer ce film sous le radar et c'est dommage. Un beau film, touchant, très bien interprété, avec des paysages magnifiques de la région de Charlevoix et une musique parfaitement adaptée aux images. L'histoire aussi est originale, les dialogues sont intelligents et font ressortir le rôle capital des professeurs dans l'ouverture sur le monde des enfants qu'on leur confie. Une petite leçon d'histoire du Québec des années 50 qui portera le Québec vers sa révolution tranquille des années 60. Ce film m'a beaucoup plu et touché.
Une belle surprise
Je ne m'attendais à rien et finalement, j'ai vraiment beaucoup aimé. Très touchant.
Le "Chef-de-mission" des "Beaux-Esprits"
Vous avez remarqué le plan-séquence du générique d'ouverture- magnifique n'est-ce pas ?...et la mise-en-image (cadrage/ montage) de la partie Hockey aussi ?...et celle de l'autocar dans la vallée, oui ? Des prises de vue dignes d'un réalisateur doué, attentif...Et les "éclairages" intérieurs dans la mi-obscurité avec le personnel religieux, est-ce un clin-d'oeil à la "Grande Noirceur" de Duplessis ? Mais complètement dans l'champ! La Nef à l'Église DOIT ÊTRE complètement dans la Lumière en service! À cette époque c'est Un Éclairage d'aplomb et flamboyant (même) pour ce Christ ! Bravo à VOUS les Producteurs d'avoir soutenu Benoît Pilon !
WOW quel beau film!
Wow quelle belle histoire à la fin des années 40 et quels magnifiques paysages de Charlevoix!
Je suis déjà prêt à retourner le voir. A ne pas manquer!
Agréablement surpris
Je ne suis pas généralement ce qu'on pourrait appeler un "fan du cinéma québécois" mais je ressors de cette représentation avec le sentiment d'Avoir bien utilisé ces 2 heures de ma vie (qui n'en ont jamais paru 2h!).
Un beau film, touchant, qui joue sur le thème, oui, souvent utilisé, de l'importance des bons professeurs. Dans la ligné de Dead Poets Society, ce film met en lumière une époque plutôt aride du Québec mais sait le faire avec une touche d'humour, en montrant que malgré les erreurs de parcours de l'Église québécoise, il y avait aussi de bons humains qui en faisaient partie.
Le jeune des jeunes est impeccable, le rythme est bon (ce que je reproche souvent à notre cinéma qui est très souvent très lent et lourd).
Bref, un film que je recommande à tous, grand et moins grands. Bon cinéma!
Viking Junior
Très classique dans le sens propre et noble du terme, « Le club Vinland » est l’exemple même du beau film à voir avec toute la famille. Le cinéma québécois prouve encore une fois la vitalité et la diversité de ses productions avec cette chronique mêlée de récit d’apprentissage prenant place dans les années 60. On y voit un beau mélange entre le côté suranné de « Les Choristes » et tous les films mettant en scène un professeur avec des méthodes peu courantes, du « Cercle des poètes disparus » à « Esprits rebelles » (même si pour le reste ce dernier n’a rien à voir). C’est à la fois touchant, juste et presque mignon sans être niais. On est certes en terrain connu concernant le déroulement du récit, assez prévisible et tracé, mais un peu moins concernant le contexte.
En effet, dans cette école religieuse, l’un des prêtres qui est le personnage principal développe une passion pour l’archéologie et évoque une hypothèse peu crédible pour l’époque et surtout l’Église : les Vikings auraient touché terre sur le continent nord-américain, et plus précisément au centre du Québec, avant d’autres explorateurs. Ce postulat, presque hérétique à cette époque, permet de traiter pas mal de sujet tels que la mainmise de l’église sur l’instruction, l’évolution des sociétés ou, par le prisme d’un jeune élève difficile, de la liberté d’apprendre. Et la morale qui s’en vient est cohérente avec le sujet et se révèle surtout belle en ces temps troubles : la jeunesse a le droit de rêver et de s’émanciper des traditions. « Le club Vinland » parle de sujets sérieux et graves mais sans trop de noirceur et s’avère être une belle leçon de vie en faveur de la liberté de choix, de penser et d’apprendre.
« Le club Vinland » dure plus de deux heures mais on ne voit pas le temps passer. C’est agréable et l’histoire est jolie à tel point que la fin nous prend au cœur, de force certes, mais quand même. Toute la distribution, enfants comme adultes, est investie et joue à merveille et la réalisation est tout sauf poussiéreuse bien que sujet et contexte auraient pu s’y prêter. C’est également plaisant à regarder, les plans élégants et conçus avec soin rendant l’image belle. Les valeurs mises en avant, le côté primesautier et madeleine de Proust ainsi que la douceur qui se dégage de ce long-métrage en font un parfait divertissement pour tous, de sept à soixante-dix sept ans. Du cinéma à l’ancienne en apparence, presque passéiste, mais au propos moderne pour un beau film bucolique et... classique.
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Entre Cinéma Paradiso et La société des poètes disparus
Très émouvant de voir les paysages de Charlevoix sur la musique de Pierre Lapointe. Une reconstitution de l'époque très réussie et une réalité de la pensée du clergé.