Le Bayou bleu

Restent la dénonciation bien sentie des lois américaines d'immigration et la composition bouleversante de Justin Chon, qui s'avère (ironiquement) tout en retenue, l'acteur-réalisateur se montrant nettement plus subtil devant que derrière la caméra.

Malgré quelques longueurs et maladresses - la répétition de l'histoire de la fleur de lys ainsi que quelques allégories franchement trop peu subtiles -, bon nombre de scènes font mouche.

Blue Bayou avance avec un seul objectif en tête : dénoncer une injustice. Il manque de finesse dans la forme, mais sur le fond, on ne peut que céder à la force de son histoire et adhérer à son propos.

The family drama tackles important U.S. policy issues but gets undercut by the melodrama.

For all the movie is trying to say, there's often far too much noise to truly hear it. 

Entre rêve et réalité, Chon construit une mise en scène inégale, trop plongé dans ses rêvasseries d'une Amérique imaginée qui ne peut qu'influencer son travail de réalisateur. Émouvant.

The uncompromising ending is far more effective than any monologue about fleur de lis or dreamy shots of hands floating through blue water. The roll call of deported adoptees that follows is crushing. Blue Bayou knows that the cruelty is the point.