La vérité
v.o.f.s.-t.a. : Guilt
Gabriel vit seul avec sa mère, agente pour la Sûreté du Québec à Saint-Hyacinthe. Son meilleur ami Yves est le porteur de ballon étoile de l'équipe de football de l'école. Un soir, alors qu'ils sont ivres, ils entrent par effraction dans une maison et commencent à tout casser. Pris sur le fait par un voisin, ils s'enfuient, mais ce dernier, qui a chuté sur la glace, décède accidentellement. Comme la police n'a aucun suspect, Yves croit qu'ils pourront s'en tirer et continuer simplement leur vie. Mais Gabriel est aux prises avec de sérieux remords, en particulier lorsque son ami décide d'aller étudier à Laval.
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- Camera Oscura
distributeur
- Filmoption International
Liens
Revues de presse
Médiafilm
Tendu par les silences mais ponctué d'instants éclatants, le scénario manque parfois de subtilité et le dénouement, de cohérence. Qu'à cela ne tienne, la sincérité de la démarche, ainsi que la simplicité de l'exécution, apportent au film une ampleur dramatique non négligeable.
Martin Bilodeau Lire la critique complèteThe Gazette
The young actors Mailhiot and Lafontaine are perfectly cast - you totally believe their complicity at the beginning and feel the pain of their rupture as things go south.
Brendan Kelly Lire la critique complèteLecinema.ca
Le tout est filmé par une caméra discrète, jamais sensationnaliste. Cette descente aux enfers est portée par une mise en scène un peu froide, dont le manque de poésie est compensé par des décharges non négligeables d'émotions.
Martin Gignac Lire la critique complèteVoir
Sans verser dans la morale ni le pathos, Bisaillon exploite habilement le thème de la culpabilité à travers les contradictions des personnages, dont la solidarité menace de s'effriter. Solidement secondé par Émile Mailhiot, Pierre-Luc Lafontaine fait montre d'une belle sensibilité.
Manon Dumais Lire la critique complèteLa Presse
Cela dit, La vérité, film sans vedette, sans paillette, confirme le talent de Bisaillon, un vrai amoureux du cinéma sur qui on pourra compter.
Aleksi K. Lepage Lire la critique complète