La vénus à la fourrure
v.o.f.s.-t.a. : Venus in Fur
Thomas, metteur en scène et adaptateur de la pièce La vénus à la fourrure, est désespéré d'une journée d'auditions gaspillée où aucune candidate n'avait le coffre pour incarner le rôle principal. Puis, arrive Vanda Jourdain, une actrice de peu d'envergure, qui est en retard, mais qui connaît le texte par coeur et qui a même trouvé des accessoires. Elle le convainc de lui donner sa chance et les deux jouent la première scène de la pièce. Sous le charme, il pousse plus loin l'exploration, jouant des scènes supplémentaires avec elle, discutant du sujet ? pour lui, une histoire d'amour, pour elle, un porno sado-maso ? et se laissant volontiers convaincre.
Distribution
Réalisation
Production
Scénarisation
studios
- R.P. Productions
- A.S. Films
- Monolith Films
distributeur
- Les Films Séville
Liens
Revues de presse
Médiafilm
En grande forme, le cinéaste donne du volume à son vase clos, au moyen d'une mise en scène et d'un montage souples et bluffants, exploitant toutes les possibilités du champs/contrechamps.
Lire la critique complèteLe Soleil
Polanski réalise un excellent film en huis clos avec une forte tension sexuelle, où ses deux protagonistes vont chercher à tirer profit de la situation. La séduction est aussi affaire de domination...
Lire la critique complèteLa Presse
Grâce à une mise en scène fluide, des cadrages précis, un montage discret, le cinéaste tire tout le potentiel cinématographique de l'oeuvre. Et trouve dans cette approche matière à évoquer à la fois souffrance, plaisir et dérision.
Lire la critique complèteCinéfilic
Pour servir le texte, les deux uniques comédiens livrent des prestations exemplaires. Mathieu Amalric, dont la ressemblance physique avec Polanski est parfois assez troublante, est une fois de plus parfait, mais la surprise vient probablement surtout d'Emmanuelle Seigner, qui passe d'un rôle à l'autre d'une manière de plus en plus nuancée (jusqu'à ce qu'ils se confondent) avec une facilité déconcertante.
Lire la critique complèteAgence QMI
Huis clos fascinant et remarquablement bien joué, La vénus à la fourrure conserve également toutes les marques visuelles et émotionnelles de l'univers de Polanski.
Lire la critique complèteLe Nouvel Obs
La forme étincelante de Polanski repose en grande partie sur la performance ahurissante d’Emmanuelle Seigner, succube rigolarde dont l’esprit frondeur et malicieux le dispute à une sensualité presque monstrueuse.
Lire la critique complète