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Téléfilm aux jolies images
Les images sont très belles et donnent le goût de voyager. Intéressant que la couleur soit différente dans chacun des 3 pays. Toutefois l'histoire n'est digne que d'un téléfilm et manque de subtilité et de profondeur. Musique lourde et omniprésente.
Si vous avez qu'un seul film à voir cette année, voyez celui-là!!
Film d'après le best seller de LAETITIA COLOMBANI paru en 2017 et que j'avais nommé coup de cœur . Résumé; 3 femmes sans se connaitre sont unies par la chevelure. Sarah avocate à Montréal apprends avoir un cancer du sein , Giulia en Italie tente de sauver de la faillite la boutique de perruques de cheveux naturels de son père et Smita en Inde vendra ses cheveux pour permettre à sa fille de se faire instruire refusant qu'elle suive ses traces vers la pauvreté. Un film très fidèle au roman ou l'on voit le pouvoir des femmes face à la survie de leur famille auquel je donne 9.5/10 .
Montréal ? Sérieusement ?
Dommage pour cet excellent scénario. On est surpris par les efforts concertés pour occulter le caractère français de Montréal. Au bureau, au tribunal, à l'école, à l'hôpital, dans la rue et même dans l'affichage (Flora la perruque).
Dans ce film multilingue, on parle aisément hindi en Inde, italien en Italie et ... anglais à Montréal. Absence totale et finement planifiée du français parlé, écrit, montré de quelque façon. Montreal Canada, en effet, en introduction. Aucune mention du Québec même dans le générique.
La SODEC, supposément chargée de promouvoir la culture québécoise, y est mentionnée à la fin comme au début, en tant que fière commanditaire d'un film qui présente faussement Montréal comme une ville où tout se passe en anglais. La promotion de la culture québécoise par le cinéma ne la préoccupe pas.
Who cares ?
Magnifique
Film émouvant et personnages attachants. J'ai adoré chaque minute.
3 belles histoires qui s'entrecroisent.
A vous de découvrir quel lien uni ces 3 histoires.
La Tresse
un vrai bijou ce film vu cet après -midi au Clap de Loretteville
Fil capillaire (ténu)
On n’est jamais mieux servi que par soi-même est un adage éminemment connu et le plus souvent vérifiable et vrai. Laetitia Colombani, cinéaste, écrivaine et journaliste, choisit donc d’adapter son propre roman, « La Tresse », au cinéma. C’est certes logique, sa propre vision et l’essence du livre allant être respectée mais niveau réalisation, elle manque de ce qui fait la marque des grands sur plusieurs aspects. En effet, Colombani pare son long-métrage d’une forme très scolaire et assez pauvre. Ce serait un téléfilm qu’on n’y verrait que du feu. Elle se contente d’illustrer ses propres mots sans chercher à créer une quelconque patte visuelle. Pourtant, le récit est éclaté en trois parties distinctes situées à trois endroits différents du globe, ce qui aurait pu autoriser une caractérisation visuelle bien définie pour chacune. Ensuite, tout est trop mécanique : on passe d’une partie à l’autre de manière programmatique et presque trop équilibrée en durée. Inde, Italie, Canada, Inde, Italie, Canada et ainsi de suite... C’est un peu trop figé sur ces points malheureusement et le film y perd en naturel et en surprises. Ces considérations purement formelles mises à part, on ne peut nier que « La Tresse » soit un très beau film. Un peu larmoyant certes, mais l’histoire s’y prête inexorablement. Si, vers la moitié du film, on saisit ce qui va relier ces trois tranches de vies séparées par des milliers de kilomètres, le chemin pour y arriver est plaisant et on ne voit pas les deux heures que dure le film passer. Les trois parcours se valent même si on aura peut-être une préférence pour la partie canadienne, la plus forte émotionnellement mais peut-être aussi la moins originale, puis celle en Italie pour sa chaleur estivale et son côté romantique. Celle en Inde apparaît peut-être moins captivante mais, de toute façon, l’une ne va pas sans l’autre. Si les seconds rôles ne sont pas toujours justes, les trois actrices méconnues qui incarnent ces femmes de caractère sont exceptionnelles avec une mention spéciale à Kim Raver. Elles font passer une belle palette d’émotions à leurs personnages. La sublime partition musicale de Ludovico Einaudi accompagne parfaitement le film appuyant les moments les plus beaux ou tristes et accentuant ainsi l’émotion que l’on peut ressentir. Avec « La Tresse » on a aussi droit à du total dépaysement par le voyage que procure chacune des histoires. Et on plonge de plein fouet également dans des cultures et des coutumes aux antipodes les unes des autres. La place de la femme dans chacune d’elle est également prépondérante, de l’intouchable indienne considérée comme une moins-que-rien à la working girl maîtresse de sa vie riche et puissante montréalaise. En cela, cette œuvre a également des vertus instructives. C’est donc un film de contrastes, un film qui fait voyager et un film qui émeut durablement. Après, n’ayant pas lu le livre, difficile de savoir si Colombani a été fidèle à ses écrits mais en tout cas l’adaptation de son best-seller est une belle petite réussite malgré ses défauts visuels. Des défauts que l’on retrouve finalement dans les trois films qu’elle a réalisé (celui-ci et « À la folie... Pas du tout » et « Mes stars et moi »).
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La tresse
Trois récits qui s'entrecroisent sur trois continents avec un lien commun qui nous transporte du début jusqu’à la fin du film. Les personnages sont très attachants et les paysages sont magnifiques. Un grand film très touchant ! À voir absolument.