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la syndicaliste
très très bon film, captivant du début à la fin. Isabelle Huppert excellente. Beaucoup de préjugés envers les femmes ils sont encore trop présent en 2023
Une histoire vraie.
A voir pour savoir comment s'est passé l'enquête policière.
Wow! Quelle performance
Le film La syndicaliste...j'avais peur que ce soit graphique après avoir lu un résumé de la trame narrative ...les choix de réalisation ont été les bons car ils nous montrent plutôt le côté psychologique que la victime endure...autant par les méchants que par la police française et le système de justice...mais qu'elle force de caractère à cette dame, aucune longueur, tous les personnages sont crédibles, l'on reste rivé à son fauteuil pour connaitre la suite.
The Huppert Syndicate.
On n’attendait pas Jean-Paul Salomé, un cinéaste plutôt habitué aux grosses productions populaires franchouillardes plus ou moins ratées (de « Belphégor, le fantôme du Louvre » à « Les Femmes de l’ombre ») et au genre comique en général comme avec son premier film « Les Braqueuses » en 1993, investir le terrain du suspense entre psychologique et social sur une affaire réelle et plutôt récente. Et bien la morale que l’on pourrait retenir de ce revirement de genre et d’ambition est qu’il aurait dû s’y plonger plus tôt tant « La Syndicaliste » est réussi et s’avère peut-être son meilleur film à ce jour. Il y retrouve l’actrice principale de son précédent film, la comédie policière plutôt moyenne « La Daronne ». Et il faut dire qu’Isabelle Huppert, impériale encore une fois, est pour beaucoup dans le plaisir que l’on prend à suivre cette affaire palpitante. Dans un rôle pas facile et protéiforme de victime supposée, syndicaliste chevronnée et de bourgeoise flirtant avec les hautes sphères du pouvoir, elle est comme un poisson dans l’eau du haut de ses soixante-dix printemps. Passant d’une émotion à l’autre avec une facilité déconcertante, elle prouve encore une fois et après cinquante ans de carrière la force de son jeu avec cette œuvre qui lui demande beaucoup. Une œuvre qui développe quelques accointances avec le chef-d’œuvre « Elle » où elle se fait également violer. Une actrice tout-terrain comme on en voit peu et qui infuse son talent durant toute la projection de ce film qu’elle tire encore plus vers le haut.
On peut également louer la mise en scène travaillée et soignée de Jean-Paul Salomé qui a pu, par le passé, se contenter de mettre platement en scène certains sujets. Ici, épurée mais non dénuée de chair, ses images sont tout à fait en adéquation avec le sujet même s’il ne prend jamais de risque et s’inscrit dans la continuité visuelle de ce type de films. L’histoire est touffue et il faut accepter de ne pas tout saisir dans les moindres détails pour se concentrer sur le parcours de Maureen Kearney. Son personnage et son évolution est l’âme et le cœur du film plutôt que les magouilles gouvernementales des grandes entreprises du nucléaire avec leur impact politique, social et économique. On peut juste déplorer quelques longueurs dans la dernière partie mais on doit saluer le fait que si l’on ne connaît pas l’histoire, on se retrouve presque dans un thriller, à douter de la véracité des propos du personnage principal. Le scénario est donc adroitement écrit. Quant aux seconds couteaux, c’est du très haut niveau et ce dans tous les rôles avec parfois des attributions surprenantes. Par exemple, Marina Foïs en ancienne PDG d’Areva étonne en bien, Grégory Gadebois en mari compréhensif est impeccable tout comme Yvan Attal, surprenant en PDG sous haute tension et dos au mur. On est peut-être un peu moins convaincu par Pierre Deladonchamps en flic obstiné. « La Syndicaliste » demeure une œuvre passionnante et captivante durant deux heures tout en étant instructive, un peu comme « Goliath » récemment dans un genre similaire. Du cinéma à la fois divertissant et engagé même si l’aspect social est un peu délaissé en cours de route pour se concentrer sur l’aspect féministe du personnage principal.
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