La jeune fille sans mains

Inspiré d'un conte des frères Grimm, La jeune fille sans mains est une fable tour à tour poétique, cruelle et sensuelle, mais ultimement, profondément humaniste dans son message d'amour.

Par son langage visuel, sa façon unique de nous emporter dans son tourbillon, le film de Laudenbach gagne l'adhésion, même si le style prend nettement le pas sur une narration prévisible, y compris dans sa conclusion sveltement heureuse.

En portant à l'écran le conte des frères Grimm, Sébastien Laudenbach a créé une véritable oeuvre d'art. La jeune fille sans mains, que le cinéaste a fabriqué tout fin seul, est un film d'animation artisanal qui, contrairement aux dessins animés produits habituellement pour séduire le jeune public, mise plutôt sur un caractère expressionniste.

Décidément le genre animé de qualité est en pleine expansion cette année après La tortue rouge, Ma vie de courgette, Louise en hiver et maintenant La jeune fille sans mains.

D’une sanglante histoire des frères Grimm, Sébastien Laudenbach tire un film d’animation croqué de main de maître.

La Jeune Fille sans mains s'inscrit dans cette mouvance où l'intérêt de l'histoire le dispute à la qualité et à la beauté des images.

Véritable choc esthétique visuel et sonore, le film d’animation de Sébastien Laudenbach émerveille par sa sensualité païenne.

(...) une épure musicale saisissante, emportée par un dessin vif, lorgnant du côté de la calligraphie chinoise.

Un film d'animation exceptionnel, dans lequel les images ne sont qu'esquissées pour mieux laisser le spectateur tout à son imagination.