La guerre froide

Dotée d'une grande beauté et d'un charme magnétique, celle-ci se révèle aussi crédible en adolescente effrontée qu'en trentenaire prématurément flétrie.

Et on croit encore à la mise en scène de Pawlikowski, faite de retenue, de refus du superflu, de raccourcis sublimes et encore, comme dans Ida, d'une éthique du cadre exemplaire.

Le scénario (justement récompensé à Cannes l'an dernier), très épuré, qui touche toujours juste en n'abordant que ce qui est essentiel (c'est-à-dire bien souvent des petits détails) et en se séparant du superflu (c'est-à-dire des moments trop explicatifs), permet au film d'être toujours incisif. 

S'il contient son lot de déchirements, le scénario évite savamment le mélodrame. Comme dans Ida, Pawlikowski sait raconter le cruel en usant de sensibilité et de réserve.

Pawel Pawlikowski ne cache pas que les personnages de Wiktor et de Zula sont inspirés de ses parents, morts juste avant la fin de la guerre froide. Cold War est le plus bel hommage d'un fils unique à ceux qui lui ont donné la vie. Et au pays où il a grandi.

But Cold War is itself a kind of love song itself, and their volatile togetherness is the hook, the only thing that really matters. 

Polish director Pawel Pawlikowski returns to Europe in the aftermath of World War II in his first film since the 2013 Oscar winner "Ida".

Pawel Pawlikowski is in love with his characters, his story, and the world he's built in Cold War, and it shows in every frame.

Oscar-winning filmmaker Pawel Pawlikowski returns with a love story that melds the personal, the political and the profound.