Rédiger une critique
Vous devez être connecté pour pouvoir rédiger une critique.
Une princesse, un dragon et une méchante belle mère… en avions-nous vraiment besoin?
<p>Elodie est vendue par son père à une famille royale afin d’en épouser le prince héritier. Toutefois, ce marchandage s’avère être une escroquerie servant à offrir le mise à mort de la jeune femme à une dragonne afin de rembourser une dette envers cette dernière.</p>
<p>Cette soporifique histoire ne trouve aucun public ayant des scènes de violence trop explicites pour s’adresser à un public de tout âge, mais un scénario tellement lamentable et bondé d’incohérance qu’il semble avoir été écrit par un enfant. </p>
<p>La jeu de la distribution est médiocre mis-à-part Millie Bobbie Brown dont l’interprétation semble tout de même plagiée sur sa performance dans Enola Holmes. Le niveau des costumes est insconstant alors que certains semblent tout droit sortis de la section médiévale d’une boutique d’Halloween. Quant aux effets spéciaux qui ont permis de créer certains décors ainsi que la dragonne, leur piètre qualité ne fait que confirmer l’aversion que nous provoque ce visionnement.</p>
<p>Si certaines réalisations plus légères permettent de décompresser, ce long métrage n’a pas cette qualité. Au contraire, il ne s’en dégage aucune morale, outre que de valoriser la vengeance, et les scènes semblent parfois s’enchainer sans but précis. La plus grande qualité de Damsel sera certainement de se classer en lice pour être le pire film de l’année.</p>
Film qui se cherche.
« Ceci n’est pas un conte de fées » nous annonce la phrase d’accroche sur l’affiche. Pourtant, durant une bonne demi-heure tout commence comme tel. Dans un temps lointain faits de royaumes et d’enchantement (!), on retrouve deux familles qui vont unir leurs intérêts pour un mariage arrangé. L’une a besoin de richesses pour satisfaire un peuple affamé et un royaume ruiné, l’autre pour perpétrer le sang royal. On est dans la découverte des personnages, on évolue dans des décors de châteaux de contes (!) et tout cela est quelque peu fleur bleue et niais. On est donc en plein dans un conte de fées même si la princesse est loin d’être celle qu’on trouve dans ce type de récit mais, au contraire, une jeune fille émancipée et pleine d’assurance. En revanche, on sent qu’il se trame quelque chose de pas clair dans cette histoire. Au final ce mariage est une offrande de cette jeune fille à un dragon suite à un pacte séculaire. Et là les choses sérieuses commencent enfin... Ou presque.
Une fois que le film rentre vraiment dans la partie heroic fantasy avec toute les séquences dans la grotte ainsi que le dernier acte, c’est beaucoup mieux. Mais, encore une fois, « La Demoiselle et le Dragon » semble contenir deux films en un seul, deux envies de cinéma totalement différentes que Juan Carlos Fresnadillo ne parvient pas toujours à fondre l’une dans l’autre. D’un côté, on a un divertissement familial à la « Willow » pour rester dans l’heroic fantasy plus enfantine et de l’autre des saillies violentes et presque gores qui ressemblent plus à « Le Règne du feu » et font vriller ce film vers le fim de genre. Si la première partie reste donc gentille et peu palpitante et ce, même lors des séquences où notre princesse trompée tente s’enfuir de la caverne, c’est dans la seconde que les choses sérieuses arrivent et que le spectateur commence vraiment à s’amuser. Les affrontements avec le dragon sont d’ailleurs captivants et bien orchestrés tout comme le bouquet final. Et il faut avouer que le script est simpliste mais bien écrit.
Ce qui est à souligner le plus pour ce film d’aventures grand public et féministe (oui, encore) qui porte comme titre « La Demoiselle et le Dragon », c’est de la viabilité des deux personnages du titre au sein du long-métrage. Ladite demoiselle est jouée avec aplomb par une Millie Bobby Brown contente d’être là et de casser les codes de la princesse en détresse. Sa transformation en guerrière badass sur la fin est peut-être un peu extrême mais on peut dire que ça le fait. Mais on doit surtout préciser la beauté du dragon. On dirait que tous le budget effet spéciaux est entré dans sa confection. De sa voix (oui, elle parle puisque c’est une femelle, et ce n’est pas ridicule du tout contre toute attente) à son design en passant par ses flammes, voilà une bestiole de cinéma de toute beauté. Pour le reste niveau effets spéciaux, ce n’est pas toujours cela comme le prouve les fonds verts et autres incrustations numériques bien trop voyantes faisant ressembler ces royaumes à du toc. Il n’en demeure pas moins que si on est plus réservé pour les prémisses du film, plus il avance dans le temps, plus il nous conquiert et c’est peut-être au final mieux dans ce sens-là que l’inverse.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.