La cicatrice
Enfant, Paul vit une relation difficile avec son père, un homme particulièrement exigeant. À l'école, il fait de Richard, un jeune garçon solitaire et maladroit, la victime de ses gestes d'intimidation. Bien des années plus tard, leurs destins se croisent de nouveau, et cette fois, Richard, un alcoolique qui vient d'être laissé par sa femme, décide de se venger. Séquestrant Paul dans une grange où il a lui-même été humilié il y a trente ans, Richard le confronte à ses gestes passés en invoquant l'homme qu'il est devenu au fil du temps.
Distribution
Réalisation
Production
Scénarisation
studios
- Pipingo Films
- Cicatrice Films
distributeur
- Alma Films
Revues de presse
Médiafilm
Cet exercice de cinéthérapie sincère et parfois émouvant prend appui sur un scénario un peu mince, qui aurait produit un meilleur impact sous le format du court métrage.
Lire la critique complèteLe Soleil
S'il sert à quelques prises de conscience, il aura accompli une mission essentielle (et trop souvent oubliée) du septième art : nous faire réfléchir à ce que nous sommes et à ce que nous pouvons faire pour devenir meilleurs.
Lire la critique complèteLecinema.ca
Manquant un peu de tonus malgré ses flashs ingénieux, La cicatrice ne laisse pourtant aucun doute sur le talent de Jimmy Larouche. Il aurait seulement besoin d'évacuer toute fioriture esthétique, de laisser de côté son désir - conscient ou inconscient - de faire du grand cinéma narcissique pour pousser plus loin ce qu'il a le goût de manifester à l'écran.
Lire la critique complèteVoir
Drame sombre et troublant tourné à Alma et porté par l'enveloppante musique de Jorane, La cicatrice évoque le cinéma naturaliste d'Europe de l'Est par sa lenteur, son esthétique et son souci du détail.
Lire la critique complèteFilms du Québec
La cicatrice, peut-être un peu trop ambitieux pour un premier film, constitue néanmoins un premier long métrage prometteur, à condition que Larouche parvienne à alléger quelque peu le poids de ses métaphores.
Lire la critique complèteLa Presse
Sans complaisance, Jimmy Larouche expose cette histoire avec retenue, en privilégiant une approche visuelle fort intéressante. À cet égard, il convient de souligner le beau travail du directeur photo Glauco Bermudez. La mise en scène, jamais intrusive, évite par ailleurs tout effet dramatique.
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