La baleine

While grim, I'd stop short of calling The Whale depressing, with poignant perhaps a more appropriate description. It's gut-wrenching and occasionally challenging, but it's also extremely well-crafted and sports some incredible performances, with Fraser a lock for serious awards consideration. 

We see dimensions of [Brendan Fraser] we've never had the opportunity to see before in The Whale, and it's the best he's ever been...

À voir par, notamment, ceux et celles pour qui suivre la carrière d'un cinéaste qui compte est une affaire de morale.

Mais la réussite de The Whale repose d'abord et avant tout sur la performance forte et nuancée d'un Brendan Fraser totalement habité par le personnage, mais aussi sur celle de la jeune Sadie Sink, qui est poignante dans la peau d'une adolescente désillusionnée.  

Il confirme aussi que malgré ses excès parfois critiquables, Aronofsky est un metteur en scène passionnant, une sorte de roi des montagnes russes, ce qu'il prouve ici au sein d'un même film, pourtant en apparence bien plus sobre que ses oeuvres passées.

La baleine, de Darren Aronofsky, marque un retour au grand écran pour l'acteur Brendan Fraser, physiquement métamorphosé. Sa performance dans un rôle pathétique jusqu'à la limite du tolérable, nous arrive déjà entourée d'un parfum d'Oscar.

Brendan Fraser est d'ailleurs en lice pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique et devrait en principe se rendre jusqu'à la soirée des Oscars. Ce sera tout à fait mérité.

Grâce à ses personnages forts, aux prises avec un passé lourd à porter, cette étude de caractères s'avère concluante. Suffisamment pour faire oublier le symbolisme parfois appuyé du récit et une théâtralité marquée, atténuée cependant par une caméra alerte en dépit de l'exiguïté de l'appartement.