L'origine du mal
v.o.f.s.-t.a. : The Origin of Evil
Stéphane a finalement retrouvé son père biologique. Il s'agit d'un vieil homme malade, riche et bourru, qui habite une luxueuse villa en compagnie de femmes inquiétantes. Difficile de faire le poids entre une épouse fantasque, une fille ambitieuse, une adolescente rebelle et une servante mystérieuse. Surtout que tout le monde semble attendre sa mort afin de se séparer l'héritage. Contre toute attente, Stéphane se prend d'affection pour son patriarche malcommode, débarquant au sein de ce clan comme un chien dans un jeu de quilles, bouleversant les alliances en mettant à nu les mensonges.
Distribution
- Laure Calamy (Stéphane Marson)
- Jacques Weber (Serge Dumontet)
- Dominique Blanc (Louise Dumontet)
- Doria Tillier (George Dumontet)
- Céleste Brunnquell (Jeanne Patterson)
- Suzanne Clément (La détenue)
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- Avenue B Productions
distributeur
- Maison 4:3
Revues de presse
Médiafilm
Suzanne Clément impressionne également dans un rôle très physique, mais Dominique Blanc peine à transcender le caractère caricatural de son personnage d'épouse vénale. À noter que cette dernière apparaissait également dans Plaisir d'amour de Nelly Kaplan, une autre fable féministe mordante.
Lire la critique complèteLe Soleil
Avec L'origine du mal, le Français Sébastien Marnier signe une proposition baroque et inclassable, à la jonction du suspense, du drame familial et de la comédie noire. En plus de révéler la talentueuse Laure Calamy sous un jour nouveau, le film offre à la Québécoise Suzanne Clément un solide et très physique défi d'actrice.
Lire la critique complèteKinoCulture Montréal
La caméra à l'épaule de Romain Carcanade implique plus directement le spectateur dans des scènes dans des milieux clos. Suzanne Clément, dans un rôle secondaire mais crucial, y fait preuve d'une grande implication physique. Ce drame policier psychologique multiplie les faux-semblants dans une critique plutôt jouissive mais prévisible de l'attrait de l'ascension sociale.
Lire la critique complèteLa Presse
En dépit d'une distribution prometteuse, c'est un meurtre et mystère version bourgeoisie française, sans la finesse de Chabrol ni l'humour noir qui aurait pu pallier les incohérences du scénario.
Lire la critique complète