Kon-Tiki

De magnifiques images en contre-plongée de la mer translucide peuplée d'une faune majestueuse, semblables à celles vues dans Life of Pi, de même qu'une ellipse visuellement inspirée, viennent enrichir l'expérience. L'interprétation possède la fougue requise, sans toutefois être mémorable.

Kon-Tiki fait partie de ces productions dont on reconnaît d'emblée les belles qualités artistiques, mais qui ne suscitent guère de passion ou d'enthousiasme.

Si tout cela est illustré de façon on ne peut plus convaincante, on ne saurait en dire autant de la psychologie des personnages, lesquels font figure de corps bronzés et musclés aux cheveux platine brûlés par le soleil.

L'enveloppe musicale insistante interfère avec de nombreuses scènes où s'établissent, dans un environnement restreint (un radeau de balsa), les divergences de caractères et d'opinions suscitées par la peur, l'ennui et l'attente.