#jesuislà

L'épisode central de l'aéroport, lieu de tous les possibles avec ses attentes et ses suites, est traité par Lartigau et son coscénariste Thomas Bidegain sur le mode quasi onirique car Stéphane dans ce terminal, en se mettant sur le mode pause, espère un autre ailleurs.

À voir pour les amateurs (nombreux) d'Alain Chabat.

En soi, #jesuislà se veut un divertissement sympathique, porté par un Alain Chabat crédible en amoureux transi.

En somme, cette belle idée de scénario manquait cruellement de ciment dans sa mise en scène.

Cela dit, en dépit d'un contexte frisant l'absurde, le ton est généralement sérieux, voire mélancolique. Ce qui confère une rare efficacité comique à une scène de poursuite échevelée, qui culmine sur un gag décoiffant.

(...) Alain Chabat compose un personnage très touchant de restaurateur en pleine crise de la cinquantaine qui part à Séoul retrouver une femme rencontrée sur les réseaux sociaux.

(...) #JeSuisLà permettra au public familial de passer un moment divertissant, mais s'égare trop pour être pleinement convaincant.

Parfaitement dispensable mais pas fondamentalement déplaisant.

Un "Lost in Seoul" aussi délicat qu'attachant, porté par un magistral Alain Chabat.

Cette comédie romantique d'Eric Lartigau nous amène à réfléchir sur la solitude et l'identité à l'heure d'une communication sans limite sur les réseaux sociaux.