Intouchables

Olivier Nakache et Éric Toledano ont tissé un scénario solide, qui exploite avec brio la formule éprouvée du duo mal assorti et qui, au plan sociologique, est très ancré dans la réalité sociale contemporaine de l'Hexagone.

Intouchables bénéficie aussi de l'évidente complicité des deux acteurs. Même s'il a un rôle plus sobre et plus effacé, François Cluzet propose néanmoins une composition remarquable. Face à lui, Omar Sy fait flèche de tout bois.

La recette de ce succès inattendu? Le couple mal assorti si cher au cinéma de Veber et Oury, le choc socioculturel de deux univers diamétralement opposés, une touchante et drôle histoire d'amitié, de solidarité et d'humanité.

Une belle distribution secondaire solidifie le duo en place. François Cluzet est encore une fois parfait, se pliant généreusement à ce difficile exercice. Face à lui, Omar Sy nage comme un poisson dans l'eau, lui qui a remporté le César du meilleur acteur devant Jean Dujardin.

And while the humour never strays far from the obvious and often clichéd cultural differences between its two main characters, it's a testament to the film's giddy energy that the fun shines through, regardless.

Ça recommence, alors allons-y une fois de plus : une histoire vraie ne fait pas forcément un bon film. Et ce n'est pas parce qu'il est généreux qu'il est forcément génial. Intouchables ruisselle de bons sentiments, et c'est la barbe !

Reposant sur la recette éculée du tandem dépareillé, Intouchables fonctionne dangereusement tant la chimie opère magnifiquement entre François Cluzet, parfait en aristocrate tétraplégique, et Omar Sy, irrésistible en homme de chevet de la Cité.

Le succès phénoménal de la comédie française Intouchables repose sur une bonne vieille recette qui a fait ses preuves plus d'une fois dans le passé et qui continue de bien fonctionner quand les bons ingrédients sont réunis.

Une part de rires, une part de pleurs et plusieurs parts d'humilité pour ce véritable « phénomène cinématographique » qui se classe définitivement au sommet de ma liste des meilleurs longs métrages de 2012.

Pas besoin de micro-trottoir à la sortie des salles pour recueillir les émotions : on a passé un super-moment ensemble ; c'est distrayant ; mes enfants ont a-do-ré ; on rit, on pleure, que demander de plus ? Plus, toujours plus, justement.

Si l'on croit à la dimension humaine de cette comédie, c'est aussi parce que la belle rencontre que raconte le film est celle de deux comédiens tranquillement exceptionnels, François Cluzet et Omar Sy. Grâce à eux, il passe à la fois dans Intouchables un plaisir fort, jamais forcé, et une sensibilité juste, pudique au fond. Joli coup double.

Décoiffante. Cette comédie d'Éric Toledano et Olivier Nakache sur le quotidien d'un tétraplégique est un véritable bol d'air.

Car Intouchables, leur nouveau bébé, est une réussite totale. Le film ose tout et c'est à ça qu'on le reconnaît. Il assume ses bons mots, son humour grinçant, ses comédiens batifolant, sa façon de jouer à la fois le conte et la chronique réaliste, et même la carte postale-leçon de vie.

Cette tendre drôlerie, qui fait aimer les personnages plutôt que de les jeter en pâture, est une des forces du tandem. On doit aujourd'hui à l'honnêteté de dire qu'Intouchables les fait passer dans une catégorie supérieure

On y retrouve tous les ingrédients des grands succès de la comédie française : un tandem improbable, la rencontre des extrêmes, une générosité réciproque, un message optimiste, un mélange de rire et d'émotion...