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Torture porn extrême.
Que les esprits fragiles fuient ce film de toute urgence car ce n’est pas une sinécure pour les nerfs. Privé de sortie en salles en France il y a dix ans et arrivé durant la période de gloire d’un sous-genre nommé le torture porn, « I spit on your grave » n’a rien à envier à « Hostel » ou « Saw » au niveau du gore, de la violence et de l’aspect choquant. Pire, il les bat à plates coutures et peut s’enorgueillir de nous offrir des scènes d’une rare violence graphique, mais aussi morale en ajoutant un viol terriblement éprouvant et qui met mal à l’aise par son réalisme et sa durée. On n’est pas loin de « Irréversible » parfois mais en plus supportable tout de même. Mais la valeur ajoutée du film est qu’il se transforme en revenge movie radical et extrême dans sa seconde partie.
Le film de Steven R. Monroe ne propose peut-être que cela : de la violence et du choquant, il ne s’en cache pas mais derrière se dessine tout de même une volonté farouche de réhabiliter l’image de la femme devenant un simple objet sexuel. Et la vengeance de celle-ci se positionne comme une catharsis jubilatoire, bien avant la mode du mouvement #metoo. Les images grisâtres correspondent bien à l’atmosphère poisseuse de ce coin perdu d’Amérique, peuplé de rednecks, où l’action du long-métrage prend place. On est donc face à une œuvre extrême qui s’assume et se divise en deux parties se répondant parfaitement : une agression très intense avec viol à laquelle une vengeance tout aussi violente va se faire l’écho.
Hormis une invraisemblance notable (comment une jeune femme aussi frêle peut porter des corps d’hommes inconscients) et le fait que la première partie soit à la limite du voyeurisme malsain (à la « Martyrs »), la suite se révèle maligne et puissante. Les pièges dans lesquels l’héroïne va faire tomber ses agresseurs sont d’une ingéniosité délectable mais parfois à la limite de l’insoutenable. Il faut s’accrocher pour ne pas détourner le regard de certains plans. Ici, pas de chichis, on montre tout et « I spit on your grave » se positionne comme un champion du torture porn, presque un étendard, qui ferait passer « The Green Inferno » ou les films cités plus haut pour des promenades de santé. A réserver aux amateurs de ce sous-genre, mais dans son rayon le film est réussi quand bien même une intrigue plus creusée n’aurait pas été de refus.
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hate
jai vraiment hate de voir ce film , sa a lair vraiment sadique ! et avec une bonne histoire , un genre de 7 jours du talion americains :P