********** Hotel Transylvania: Transformania sera disponible dès le vendredi 14 janvier sur Amazon Prime Video. *************
Après quatre films, il est rare qu'une franchise ne s'épuise pas. Sans surprise, c'est exactement ce qui se produit avec Hotel Transylvania. Les scénaristes travaillent visiblement fort afin de trouver de nouvelles idées pour renouveler la série et garder sa fraîcheur, mais on revient indubitablement à des thématiques semblables (l'acceptation de soi et de l'autre, la diversité, l'écoute) et on finit même par répéter des blagues qu'on a déjà dites.
Cette fois, Drac veut prendre sa retraite et décide de confier son précieux hôtel à sa fille Mavis. Par contre, lorsqu'il réalise que son beau-fils, Johnny, sera aussi propriétaire, il change d'idée et invente une close spéciale qui empêcherait le jeune humain de devenir titulaire d'un établissement de monstres. Johnny demande donc de l'aide à Van Helsing pour qu'il le transforme. Mais, bientôt, le sort se répercutera sur plusieurs habitants de l'hôtel, dont Drac et ses amis, qui deviendront, pour leur part, humains, à leur grand désarroi.
Si les parents s'ennuieront probablement dans cette nouvelle aventure hyperactive, pas particulièrement originale, les jeunes enfants seront une fois de plus emballés par ce tour de manège sans temps mort. Les couleurs éclatantes et les expressions faciales et corporelles expansives des différents personnages charmeront aussi à tout coup les petits cinéphiles. La transformation de Dracula et sa bande en humains apporte aussi son lot de moments burlesques, parfaitement adaptés à son public.
Les adultes remarqueront peut-être l'absence d'Adam Sandler (qui, disons-le, a quitté la franchise au bon moment), mais les enfants n'y verront que du feu. Brian Hull s'avère aussi convaincant qu'espéré dans le rôle du prince des ténèbres. La plupart des autres acteurs sont de retour, dont Selena Gomez (Mavis) et Andy Samberg (Johnny), mais personne ne brille de façon à amener le film plus loin. Ils s'acquittent de leurs rôles avec honnêteté, sans plus.
Sa morale explicite (trouver le positif dans chaque chose) se révèle plutôt puérile, son humour hystérique manque de nuances et l'histoire n'a rien de bien neuf. Bref, Hotel Transylvania: Transformania s'avère probablement le pire des quatre films de la série. Il est grand temps que Sony Animation travaille sur un nouveau projet et laisse Dracula dormir tranquille dans son cercueil.