Rédiger une critique
Vous devez être connecté pour pouvoir rédiger une critique.
Un beau petit drame psychologique québécois
Un beau petit drame psychologique québécois auquel je donne 7/10 Jean ne trouve plus de sens à sa vie depuis son divorce et veut se suicider. Il décide de partir en voyage pour faire cela loin de chez lui. Là ou il va, la guerre à frappée et les gens font tout pour survivre. À l'hôtel ou il réside, il se mets à aider pour de menus travaux étant habile de ses mains. De fil en aiguille, il retrouvera gout en la vie au contact de ces êtres résillants.
Sébastien Ricard est magnifique
J'ai voulu applaudir à la fin du film tellement j'étais ravi et ému. On a besoin de plus de films comme ça.
Se sortir de la noirceur
J'ai beaucoup aimé ce film. Les acteurs sont très bons et on s'attache facilement à ces êtres meurtris. Il faut se laisser porter dans la vie comme cette hôtel en forme de bateau. Un message d'espoir malgré toutes les horreurs que la vie peut nous faire vivre. J'aimerais le revoir éventuellement. Un film qu'il faut ressentir.
Hôtel silence un vraiment bon film
Une film sur la résilience que j'ai beaucoup aimé, j'ai même pensé à retourner le revoir, pour moi, le timing était bon, il faut de la résilience pour poursuivre notre vie comme on la veut
Réparer (et se réparer).
Il faut bien l’avouer, de prime abord, une œuvre qui cause à la fois de la guerre et du deuil n’annonce pas un programme moralement des plus réjouissants. Et pourtant, « Hôtel Silence » se révèle être un long-métrage à la fois doux et parfois lumineux malgré ses sujets pourtant peu engageants et tristes. On y voit un homme brisé par son divorce, traversé par des envies suicidaires, qui décide de partir en voyage dans une ancienne zone de guerre où les conflits viennent juste de s’arrêter pour disparaître anonymement. Bricoleur et dégourdi, il va s’attacher aux tenanciers de l’hôtel du titre et les aider à remettre le lieu en état en même temps qu’il va apprendre à les connaître ainsi que leur histoire. Réparer et se réparer donc. La métaphore est évidente et un peu grossière mais Léa Pool la filme de manière simple et naturelle, comme une thérapie d’apprentissage. Et on ne peut que se réjouir de l’amélioration psychologique du personnage principal tant on éprouve beaucoup d’empathie pour lui.
Sébastien Ricard est parfait dans ce rôle plutôt taiseux et tout en pointillés où les regards, les gestes et les postures comptent bien plus que les mots. Cette reconstruction de l’âme grâce à un univers qui lui est étranger est filmée avec pudeur et grâce. Ensuite, le fait de ne pas indiquer précisément le contexte spatial de ce pays en guerre est louable. On y parle français, ça ressemble un peu à la zone de conflits des Balkans dans les années 90 et l’architecture des lieux est difficile à géolocaliser mais cela donne une portée universelle au film et peu importe où se trouve la guerre, ce n’est que du mauvais. Les considérations édictées concernant les conflits armés et leurs conséquences enfoncent certes des portes ouvertes mais elles sont amenées de manière intelligente. Elles font même leur petit effet sur nous en apportant réflexion sur l’après. Dans le film et pour le spectateur.
Le choix des décors est très réussi tout comme on ne peut que louer les plans montrant les ruines et les contrecoups matériels d’une guerre. Même si les journaux télévisés nous en abreuvent chaque jour, « Hotel Silence » donne une certaine beauté tragique à ses habitats délabrés et ses morceaux de béton détruits par les bombes. Un choix de lieu de tournage beaucoup moins évident lorsqu’on sait que le film a été tourné en France sur la côte normande. À quelques détails près comme le quai d’une gare de campagne appartenant bien à la SNCF française et bien reconnaissable, cela ne se ressent quasiment pas.
En revanche, si on ne peut pas dire que le temps nous paraisse long, il est vrai que « Hotel Silence » est un peu lent et monotone. Mais c’est le genre de film pour lequel il faut se laisser aller doucement mais surement. Cet hôtel devient le nôtre et on apprécie de le voir se transformer, renaître, tout comme le font les personnes qui s’y trouvent, au contact les unes des autres. On est face à une œuvre humaniste et qui pointe du doigt la belligérance aveugle et les atrocités qui découlent de ces conflits qui impactent en premier lieu des civils innocents. Si ce n’est pas un incontournable et malgré son contexte difficile, ce film délicat et pétri de bonnes ondes s’avère émouvant, touchant et source de réflexion. Et c’est déjà beaucoup.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Une idée de scénario excellente n'est jamais suffisante
Une idée de scénario excellente, mais un scénario qui manque de subtilité, qui nous télégraphe constamment la séquence qui va suivre, ce qui fait que le film finit par ennuyer... Dommage!
Un très beau film de Léa Pool
On peut d’abord voir « Hôtel Silence » comme le drame d’un homme désespéré qui envisage de mettre fin à ses jours. Mais très rapidement, la perspective s’élargit. C’est aussi un film sur notre monde incertain et troublé, sur ses guerres. On pense, bien sûr, à Gaza ou à l’Ukraine. Mais aux autres conflits également, car ils finissent tous par se ressembler, dressant les uns contre les autres, suscitant la haine, engendrant peines, douleurs, peurs, souffrances, destructions et traumatismes.
La réalisatrice Léa Pool est parvenue très habilement à recréer cette atmosphère de guerre à partir d’un hôtel qui reprend vie peu à peu et de quelques rues amochées. C’est dans ce climat trouble, au contact de survivants d’un conflit à peine terminé, que le personnage principal d’« Hôtel Silence » parviendra à donner un sens à son existence. C’est une belle histoire de résilience, touchante, émouvante, pleine d’espoir et d’humanité.
Sébastien Ricard brille dans son rôle de dépressif. La jeune actrice suisse Lorena Handschin, qui lui donne la réplique, se révèle quant à elle une fort belle découverte.
Un mot en terminant sur la musique, qui, comme dans toutes les œuvres de Léa Pool, occupe une grande place. La bande sonore de Mario Batkovic est très réussie, à la fois envoûtante, profonde et bouleversante.
Hotel silence
Je n'ai pas aimé ce film mais pas du tout. Sébastien est un très bon comédien et il joue bien son rôle mais le film est ennuyant à mourir et avec des longueurs interminables.
Le silence ne règle rien...
Très beau film tout en finesse. Très actuel malheureusement. Émouvant sans être larmoyant. Sébastien Ricard égal à lui-même. Interprétation impeccable de Lorena Handschin. Les cinéphiles seront choyés.