Hanna

Des éléments que la réalisation vertigineuse, en mode rétro-ostentatoire, fait tenir ensemble, presque par miracle tant le désordre est grand et la matière, chargée.

Hanna is odd, scatterbrained and sometimes a little too clever, but it's also passionate and captivating, combining a coming-of-age tenderness with heart-stopping action in a way that feels utterly unique.

The screenplay by Seth Lochhead and David Farr is itself a patchwork of action-movie themes - including storm-trooping soldiers in black helicopters and an intelligence agency with a covert program - that have been recombined along Grimm Brothers story lines.

Hanna, though, is too concerned with looking adult than being mature, and that's a death sentence for an action wannabe.

While it's still pretty early in 2011 to be picking favourites, Hanna is without a doubt the best studio-film I've seen so-far, and one that I fully expect to turn up on my top 10 list at the end of the year.

La trame narrative exploitée par Hanna n'a évidemment rien d'extraordinaire à la base. Lochhead et Farr nous servent en soi le récit d'une adolescente appelée à découvrir sa vraie nature, aux rouages duquel ils auront su mélanger les grandes lignes de cette histoire désormais classique d'expériences militaires à l'éthique particulièrement douteuse.

It's a pity that what starts off so promisingly ends in such half-hearted disarray, because there is lots to like in Hanna; and while it remains an enjoyable ride, it could have been a total trip.

The gifted Brit director Joe Wright excels at knocking you off balance and forcing you to rearrange his puzzle pieces in your head.

La performance solide de Ronan, tant physiquement qu'émotionnellement, confère une belle consistance à son personnage. N'empêche que cet aspect ne prend jamais le dessus.

On ne trouvera aucune profondeur à ce conte transeuropéen nouveau genre. Plutôt un indéniable plaisir de spectateur.

Ce ne sera pas suffisant pour ne pas être lassé bien avant la fin par cette intrigue capricieuse, ces commodités scénaristiques (pourquoi l'héroïne est incapable de bien viser avec ses flèches alors qu'elle a passé sa vie à s'entraîner?) et cette interprétation figée malgré la présence de très bons comédiens.