Godland, une vie divine
v.o.dan.s.-t.a. : Godland
Islande, fin du XIXe siècle. Un jeune prêtre est envoyé par son diocèse dans une région reculée du pays afin d'y chapeauter la construction d'une église et de photographier les habitants d'une colonie danoise. Le tout avant l'arrivée de l'hiver. Son voyage n'est toutefois pas de tout repos alors qu'il se butte continuellement aux éléments au coeur de ces paysages aussi majestueux qu'impitoyables, allant de la crue des eaux aux intempéries, en passant par les éruptions volcaniques. Un périple empreint de remises en question existentielles que le principal intéressé immortalise par l'entremise d'une série de photographies sur plaques de verre.
Distribution
- Elliott Crosset Hove (Lucas)
- Vic Carmen Sonne (Anna)
- Ingvar Sigurdsson (Ragnar)
- Jacob Lohmann (Carl)
- Hilmar Guðjónsson (Traducteur)
- Waage Sandø (Vincent)
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- Snowglobe Films
distributeur
- Enchanté Films
Liens
Revues de presse
Médiafilm
La performance hallucinée de Elliott Crosset Hove et le jeu rugueux d'Ingvar Sigurdsson rehaussent cette oeuvre exigeante et finement allusive, qui respecte toujours l'intelligence du spectateur.
Lire la critique complèteLa Presse
Conçu en s'inspirant de véritables photographies prises à cette époque, Godland s'intéresse ainsi au quotidien de ces gens habitant un environnement rude, mais le cinéaste s'attarde surtout au combat spirituel s'engageant entre le prêtre et son guide. De cet affrontement découlera en outre une profonde remise en question pour un jeune homme chez qui le doute s'installe progressivement, au point d'emprunter la forme d'une faillite personnelle.
Lire la critique complèteCinéfilic
C'est d'ailleurs la force de ce film : jouer sur la lenteur, la beauté de ces paysages pourtant austères, la rudesse des gens rencontrés ; jouer sur cette impression que le temps se déroule plus lentement qu'ailleurs, comme si rien d'exceptionnel ne pouvait arriver.
Lire la critique complèteKinoCulture Montréal
Recréation d'une époque pourtant pas si éloignée de nous par plusieurs aspects, ce long métrage... dans lequel langue, foi et nature s'entortillent majestueusement dans des accents dreyériens, aurait mérité de faire partie de la compétition officielle cannoise.
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