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Très moyen
Comparer au premier c’est mauvais presque! A couteaux tirés c’est un chef d’œuvre! J’étais tellement déçu quand Netflix ont mis la main sur les droits des suites du premier! J’aime acheter les bon films, j’aime qu’ils m’appartiennent! Avec Netflix ont est condamné à être abonné à leur service et ils se foutrent complètement des canadiens français avec leur traduction en presque jouale français France! Même les films non Netflix qu’ont connais bien et sont traduit au Québec, sont offert en version France, ils doivent économiser sur les droits (pas ils doivent, c’est ça!!) Netflix sont des pas bon! Ils devraient être obligés d’offrir une traduction française canadienne!
Bref, pour revenir au film en question, je ne l’aurais pas acheté! Bonne chance avec ça Netflix!!
The Ultimate Murder Party.
Diantre que ce film est excellent et qu’il est fait de tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un bon moment de divertissement au cinéma (bien qu’a la base et malheureusement il sera diffusé sur une plateforme)! Génialissime, jubilatoire, ludique et parfaitement huilé jusque dans ses moindres détails, ce second épisode des aventures du détective Benoit Blanc est un régal de chaque instant. Plus qu’une suite de « A couteaux tirés », il en est le prolongement ultra contemporain et bien plus en phase avec notre époque que la déjà sympathique premier opus. Une première enquête acclamée un peu partout et gratifiée d’un succès public et critique mérité quoiqu’un peu exagéré. Alors qu’ici, on peut aisément affirmer que Rian Johnson nous offre le Cluedo cinématographique ultime et définitif tant il sera difficile d’égaler ce niveau d’excellence dans ce sous-genre redevenu à la mode. Une remise au goût du jour pourtant peu avenante puisque possible en premier lieu grâce aux remakes des classiques d’Agatha Christie par Kenneth Branagh. Des long-métrages pourtant quelque peu poussiéreux et maniérés. Mais aussi par le biais du succès fulgurant de « A couteaux tirés » justement.
C’est du cinéma généreux, intelligent et parfaitement maîtrisé. On y retrouve donc le désormais célèbre détective dans une nouvelle enquête constituée de multiples couches de mystère à l’instar de l’oignon du titre qui sert de métaphore à l’intrigue... et au décor. Des décors clairement impressionnants en plus d’être placés dans le décor paradisiaque d’une pile grecque et qui servent de contexte au film. Chapeau bas au chef décorateur tout comme au responsable d’effets spéciaux discrets mais impeccables rendant le lieu de l’intrigue aussi follement original que furieusement intrigants. Même les accessoires et costumes nous ravissent les mirettes, c’est dire. La distribution de ce type d’œuvres est souvent prestigieuse et celle de « Glass Onion » ne déroge pas à la règle nous offrant des prestations sacrément gratinées (Kate Hudson en starlette sur le retour est incroyable et Janelle Monae, dans un rôle plein de surprises dont on taira la teneur, tirent leur épingle du jeu) et de clins d’œil ô combien amusants (Ethan Hawke, Hugh Grant, ...). Et en plus Johnson ose situer son action en plein confinement et ainsi moquer certains comportements sans se mettre à dos les différentes sensibilités inhérentes à ces mesures. Mieux, il tire parti de cela pour densifier encore plus son intrigue.
Car oui, le cœur de ce type de film est bien son enquête et la manière dont le ou les meurtres seront élucidés. Entre flashbacks, retournements de situation incessants et impeccables de maîtrise, séquences amenées de différents points de vue et autres artifices narratifs, c’est du tout bon. De l’orfèvrerie dans l’écriture destinée à un seul but : faire plaisir au spectateur tout en l’intégrant au mystère. Loin d’être un manchot à la caméra, Johnson nous gratifie en outre de plans savamment construits rendant l’esthétique du film somptueuse et au-delà de toute critique. Certains traits de caractère de notre époque sont en outre gentiment écorchés. Le film dure près de deux heures et demie et on en redemanderait presque. Il est même dommage de se dire que pour la plupart, le film ne se verra pas en salles mais à la maison comme c’est Netflix qui le produit ainsi que l’épisode suivant. Un troisième opus dont on a hâte de voir à quoi il va ressembler mais dont on se demande comment il pourra surpasser la réussite de ce « Glass Onion ». Craig s’est trouvé une nouvelle saga et Johnson a réinventé un genre moribond : champagne messieurs! On éplucherait plein d’autres oignons de la sorte avec eux avec plaisir et sans larmes. Ou alors de rires car le film n’oublie pas non plus un humour corrosif et acerbe hautement sympathique. Un pur régal!
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