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Mélancolie
J'ai un faible pour les films de ce genre qui offrent pas nécessairement une histoire traditionnelle avec un début, un milieu et une fin, mais qui plutôt cherchent à montrer une tranche de vie de ses personnages. Par ce fait même, le film m'a beaucoup fait pensé à Boyhood de Richard Linklater et Mid90s de Jonah Hill, deux films qui, je crois, ont beaucoup influencé Jean-Carl Boucher.
Malheureusement, Flashwood n'est pas vraiment à la hauteur de ces films, car son scénerio est, à l'image de la jeunesse qu'il tente de dépeindre, décousu et perdu. Plus le film avance et plus le film erre et se perd en nous présentant certains personnages qu'il délaissera plus tard afin de nous en introduire de nouveaux qui arrivent trop tardivement pour que l'on s'identifie à eux. Le dernier acte du film en particulier s'avère le plus faible, puisqu'avec 15 minutes à faire avant le générique, le film ne réussit pas à garder notre intérêt devant cette relation père-fille supposément toxique ou le personnage (très mal défini) de Martin Dubreuil. Certains bouts de l'histoire sont aussi mal résolus, notamment en ce qui a trait à un vol de maison qui se termine aussi abruptement qu'il commence. Plusieurs acteurs (dont Rose-Marie Perrault, la fille sur l'affiche du film) ne sont présent que pour une scène ou deux.
Cependant, Flashwood n'est pas ce que j'appellerais un mauvais film pour autant. Jean-Carl Boucher démontre un talent derrière la caméra. Il privilégie le naturel de ses acteurs, qui sont pas mal tous excellents d'ailleurs, allant chercher un naturel qui a parfois l'air improvisé et qui nous fait oublier par moments que l'on regarde des personnages. Le film est muni d'une très jolie direction photo qui nous donne de très belles images. La musique, quoiqu'un peu omniprésente, vient habilement donner un sentiment d'errance, quasi-mélancolique chez le spectateur.
C'est vraiment le scénario décousu qui vient gâcher l'affaire. Un film d'une aussi courte durée ne devrait pas souffrir d'autant de longueurs. Flashwood n'est peut-être pas un grand film, mais il demeure intéressant, si ce n'est que pour voir les premiers pas derrière la caméra de Jean-Carl Boucher qui montre définitivement du potentiel en tant que réalisateur, en espérant que ce dernier soit doté d'un meilleur scénario.
Néant.
Alors là si vous souhaitez vous ennuyer durant une heure et demie, aller voir un film inintéressant pour profiter de faire des câlins avec votre moitié ou d’aller voir en salles le compilé parfait de tout ce qu’il ne faut pas faire au cinéma, ce film (si on peut appeler cela ainsi) est tout à fait indiqué. Pourtant l’affiche était belle et la bande-annonce et le sujet étaient prometteurs laissant présager un beau film générationnel. Que nenni ! On en sera pour une heure et demi et d’ennui complet à contempler le vide cinématographique le plus total. L’intention était bonne, certainement et comme souvent, mais comme on le sait les meilleures intentions ne font pas toujours les meilleurs films et là c’est clairement le cas. Comme dans le « Boyhood » de Richard Linklater (pardon à lui pour la comparaison), où le réalisateur filme ses comédiens sur plusieurs années pour les laisser vieillir, on voit l’évolution d’une bande de jeunes et leurs aspirations dans la vie. On sent que la volonté première était de dresser le portrait d’une certaine génération désabusée mais en filmant tout et surtout rien, Jean-Carl Bélanger se vautre pour son premier film. C’est clairement un délire de potes qui aurait dû rester visible par lesdits potes uniquement, car le spectateur s’en sent totalement exclu et s’ennuie copieusement.
On pourra reconnaître aux acteurs leur spontanéité et leur naturel, aucun problème de ce côté-là, mais en laissant place à l’improvisation et sans aucun réel fil conducteur, on est vite totalement désintéressé de ce qui se passe comme de ce qui se dit. Des scènes et séquences atones, mal dialoguées et sans aucun intérêt, se suivent, et se ressemblent et nous désespèrent. Et l’argot québécois est ici pas toujours facile à comprendre pour un non initié. De plus, on a du mal à saisir les motivations et les buts des personnages, tout est flou, on l’impression que les scènes s’enchaînent sans véritable souci de cohérence. Comme si le cinéaste s’était trompé en salle de montage et nous avait gratifié d’une succession de coupes et de scènes inutiles. Il est franchement difficile de rester jusqu’au bout et si quelques moments fugaces montrent un savoir-faire dans la mise en scène peut-être prometteur pour le futur du réalisateur, c’est vraiment au service du néant. On ne saisit pas qui veut faire quoi et pourquoi et on finit par s’en moquer totalement. Ce qui aurait pu être une chronique d’une époque et d’une certaine jeunesse se révèle au final être une purge interminable et sans réel le ligne conductrice. Une oeuvre que le plus tolérant des spectateurs finira par trouver soporifique et vaine. De plus, hormis parler de sexe et de larcins, on ne peut pas dire que les discussions des protagonistes soient d’un intérêt de premier ordre. Vraiment à éviter, sauf si l’on veut faire une sieste !
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Fiasco un gros 0/10.
Sérieux quel fiasco pourrit aucune histoire juste des droguer vulgaire bon acteur oui mais aucune crédibilité. Dans le film qui dure 92 min idéal pour quelqun qui veut dormir 👎
Flashwood
Un film qui parle de la "pas d'histoire" décousue d'une gang de "losers" dont l'ambition ultime et répétée est de 'fourrer" ou de "se crosser". D'une platitude sans nom. Soulignons quand même l'excellent jeu d'acteur de Pierre-Luc Funk que l'on adore détester. Vous ne manquerez rien à ne pas y aller.
Flashwood
Le film le plus platte que j ai vu au cours des 10 dernières années.