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Film en pantoufles.
A l’instar d’un Woody Allen, d’un Ken Loach ou encore d’un Almodovar, il y a des cinéastes qui, s’ils ne surprennent plus avec la teneur de leurs films, savent cueillir leur public en leur proposant des œuvres dans lesquelles on entre comme dans des pantoufles bien chaudes pour peu qu’on soit client. L’inamovible Robert Guédiguian est assurément de ceux-là avec ces chroniques humanistes et politiques entre légèreté et tragique selon les opus. Avec ces artistes, on sait ce qu’on plus ou moins ce qu’on va voir et à la surprise se substitue le réconfort d’artisans installés qui connaissent leurs sujets sur le bout des doigts.
« Et la fête continue! » constitue d’ailleurs peut-être même l’un des films les plus symptomatiques et synthétiques de sa riche filmographie. En effet, on y retrouve presque la totalité de sa bande d’acteurs fétiches (ne manque peut-être qu’Anaïs Demoustier dans les ajouts les plus récents), une histoire chorale se déroulant à Marseille, sa ville de cœur, et toutes les thématiques qui lui sont chères réunies, du communisme à l’Arménie en passant par la lutte sociale et la famille auquel on ajoute en filigrane le système de santé français exsangue. Presque un film-somme en somme...
Cette chronique bercée dans un doux soleil hivernal où Marseille est filmée comme toujours, sans cliché mais avec amour, nous enveloppe dans un certain confort. Les échanges entre les personnages sont malicieux, la plupart du temps intéressants, et véhiculent bon nombre d’idées qui caractérisent le cinéaste. On y parle du génocide arménien avec désespoir, d’une gauche fatalement et complètement désunie et exsangue ou encore du poids d’un passé communiste fantasmé. On passe d’un protagoniste à l’autre qu’incarne avec passion pour le cinéaste sa traditionnelle famille de comédiens mais il manque clairement d’une ligne directrice claire à « Et la fête continue! ».
Cette absence de trame narrative se ressent aussi dans la manière dont Guédiguian aborde ses nombreux sujets. Il parle ici de beaucoup de choses mais les effleure, la surabondance de personnages et de thématiques empêchant vraiment d’en approfondir une. Il y a bien le mal logement et la crise des hôpitaux qui apportent un peu d’eau fraîche au moulin de sa filmographie mais ce n’est malheureusement que survolé. Alors on se régale d’une nouvelle œuvre agréable, sans prise de risque, mais qui ne nous marquera pas autant que d’autres par le passé. Un film mineur mais tout de même appréciable.
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Décevant
Trop lent, peu d’intrigues, jeux d’acteurs inégaux
Bon à voir malgré tout
Que la fête continue
Aurait dû être un film roman d'amour ...et il l'est mais pas d'Amour avec un A majuscule mais avec un S ...les différents types d'amour selon l'âge et la relation entre les personnages ...malheureusement pour moi la trame du film s'étiole un peu avec les 3 histoires d'amours et les 3 drames de fond ...le rythme est un peu saccadé, j'ai baillé 4 fois...pourtant plusieurs scènes sont particulièrement bien réussies ...alors je ne peux que donner un 6,5/10.
Un très beau film humaniste.
En bonus, le bord de mer, l'accent chanté de quelques marseillais et quelques chansons d'Aznavour. A revoir.
Se gargariser au marxisme communautaire
De belles images par moment, certes, certains acteurs, dont principalement Ariane Ascaride, investis et convainquants, mais un film ronflant de gauchisme communautaire à lasser quiconque en moins de deux sauf si, bien sûr, vous vous gargarisez vous même des "belles" paroles de ce genre de discours.