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Films qui se regarde comme si l'on lisait un roman du genre
The movie Inside is a performance by William Defoe...alone for 90 minutes plus...reminded me of the performance of Tom Hanks on is island with his football...the difference here is that the character is a robber trap in a penthouse condo by the malfunctioning security system with no control over his environment, cut off for the world. The ending would have been a dislike some years ago...now...older I appreciate it.
Le film enfermé...est toute une performance de William Defoe...seul en scène pensent plus de 90 minutes...ce qui ne peut que rappeler la performance de Tom Hanks sur son île avec son ballon...à la différence qu'ici l'unique personnage est un voleur qui se retrouve emprisonné dans un condo par un système de sécurité qui fonctionne mal...sans contrôle sur son environnement , coupé du monde, pouvant juste regarder au loin ou sur les caméras internes du building.
Enfermement métaphorique.
La proposition du cinéaste grec Vasilis Katsoupis été pour le moins intrigante. Lui qui réalise là son premier film et sort de nulle part, il nous invite à un huis-clos (à priori) malin où il enferme un cambrioleur d’art dans un gigantesque penthouse new-yorkais où il était venu dérober des tableaux. Alors qu’on pensait que le but principal de « Inside » serait de voir comment le voleur allait pouvoir s’échapper de cette prison high-tech, le script nous emmène tout autre part et davantage pour le pire que le meilleur. Ici l’aspect thriller est très peu présent, il y a peu de tension et ce n’est d’ailleurs pas véritablement le but recherché. En revanche, on a plutôt droit à une sorte de réflexion tardive sur l’art et à un suspense psychologique sur la solitude et la folie assez exsangue.
Mais bon, pourquoi pas? Cependant l’exécution laisse clairement à désirer et le résultat final n’est guère palpitant. On est certes client durant le premier tiers où l’on voit le personnage, seul à l’écran durant tout le film, se faire emprisonner dans cette gigantesque cage luxueuse située au sein des gratte-ciels de New-York puis tenter de trouver une sortie. Puis vient la seconde partie où l’homme commence à tourner en rond (et nous avec) et où semble poindre la folie. L’incrédulité commence d’ailleurs à nous envahir et on se console de quelques séquences inventives et d’explorer cet appartement comme dans une visite immobilière de luxe. Mais quand vient le dernier acte entre hallucinations et métaphore, presque en mode lynchien mais mal digéré et pas vraiment envoûtant, on décroche totalement. On a d’ailleurs hâte que cela se termine car on arrive au constat que ce high concept en forme de huis-clos réflexif était une fausse bonne idée.
Il faut cependant rendre à César ce qui est à César et il faut avouer que le mise en scène de ce novice a plus que de la gueule. Il sait optimiser l’étendue de ce gigantesque penthouse qui est presque un personnage à part entière. Les plans sont savamment étudiés et nourrissent le propos tout en faisant ressentir l’isolement, la solitude et la froideur de ces appartements de haute technologie. Si on n’est pas dans « Panic Room », ce décor très intéressant est bien mis en valeur. Les plans sont léchés et froids et tout à fait en adéquation avec le propos et le lieu. Et puis il y a Willem Dafoe, immense acteur versatile sans qui un tel projet ne tiendrait pas. Il fait partie de cette catégorie de comédiens qu’on écouterait parler à un ballon (coucou Tom Hanks). Mais ces qualités ne suffisent pas cet « Inside » bizarre et trop long à nous convaincre. Quant à la fin...
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