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Ravissement
Un film a écouter, à voir, à sentir. Un film très humain et touchant, comme Cédric Klapisch sait si bien le faire. Un film qui fait du bien. Les gens ont applaudi à la fin de la projection.
Sexy dance.
On pourrait être étonné de retrouver l’un des réalisateurs hexagonaux les plus à même de croquer son époque à la tête d’un film sur la danse. En effet, Cédric Klapish, qu’on ne présente plus, a été l’un des fers de lance de toute une génération de cinéastes français à travers ses portraits ô combien justes et réalistes d’une certaine jeunesse tricolore et cosmopolite. On pense notamment à sa « trilogie Erasmus » composée des illustres « L’Auberge espagnole », « Les Poupées russes » et « Casse-tête chinois » et bientôt prolongée par la série à venir « Salade grecque ». Depuis, il va d’un sujet à un autre enchaînant des pépites (ahhh « Ce qui nous lie » et ses délices viticoles) et des films plus anodins (son dernier en date, « Deux moi »). Mais « En corps » n’est pas véritablement un film avec la danse en thème central ou en proposition marketing de base comme le font si bien les américains depuis le succès de « Save the last dance » au début des années 2000 puis de « Sexy dance » et ses multiples suites. Pas de teen movie ici donc mais une histoire de résilience et de passion dont la danse est juste le moteur et le contexte.
Et si le film a connu un très joli succès en salles au printemps en France, c’est certainement parce qu’il fait du bien et que les spectateurs avaient certainement besoin de ce type de sensations pour leur venue ou leur retour dans les salles de cinéma. A ce titre, « En corps » est agréable et c’est un véritable feel-good movie, pas trop niais (quoique parfois...), pas trop sentencieux au niveau des valeurs édictées et pas trop superficiel (il y a de jolies choses dites ici sur le fait de se battre pour ce (et ceux?) que l’on aime). Mais il faut bien avouer que ce long-métrage restera à posteriori un opus mineur dans la filmographie de son auteur. Si l’entame est fabuleuse (on a droit à un superbe prologue dans les coulisses d’un opéra où l’héroïne apprend qu’elle est cocue suivi d’un générique du même acabit), la suite du film reprend des chemins bien plus balisés. L’histoire en elle-même est plutôt prévisible et aligne les lieux communs (amoureux, familiaux, amicaux, ...) mais avec assez de finesse d’écriture pour ne pas sombrer dans le film à l’eau de rose.
Alors, comme cette histoire de ballerine blessée qui veut reprendre sa passion de tout son cœur n’a rien de sensationnel, on se rabat sur tout ce que ce film offre en parallèle. Il y a d’excellents seconds rôles, comme Muriel Robin qui vient apporter sa gouaille sincère et directe à un personnage qui lui va bien ou encore le couple formé par Souheila Yacoub (tornade découverte dans « Entre les vagues ») et Pio Marmaï, un fidèle du réalisateur. En revanche, le personnage de kiné joué par Francois Civil, autre fidèle de Klapish, est moins réussi et frôle la caricature. On ne voit donc pas passer les deux heures que dure le film, même si les numéros de danse n’ont rien de transcendant (comparé par exemple à la claque assénée à ce niveau par l’immense « Climax »), que l’on sourit plus que l’on ne rit et que l’on n’est jamais vraiment touché par les problèmes du personnage joué par la danseuse Marion Barbeau, pas très charismatique. Cependant, rarement la caméra du cinéaste n’avait fait aussi bien corps avec les personnages et le sujet pour une mise en scène de toute beauté. En bref, « En corps » c’est sympa mais sans plus même s’il faut avouer que l’on sort de là avec la pêche.
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Excellents danseurs
Une découverte, le film tourne beaucoup autour de la danse (forcément c’est le thème du film), les tableaux de danse sont très réussis (je n’ai pas d’œil expert), l’histoire est plutôt étirée, les deux heures de film passent très vite et pourtant j’y ai trouvé quelques longueurs (ou parties inutiles) mais ça reste mon avis, l’art est subjectif. Petit bémol, pas certains que les très bon danseurs soient également des acteurs aguerris.
Un hommage à la danse
Un superbe film où on ne peut que s’émerveiller devant la beauté des scènes de danse, autant classique que contrr et moraine. Le scénario parfois drôle et à d’autres moments émouvants faut ressortir l’excellent jeu des acteurs.