Excellent film à voir...
Film intense, à nous donner parfois des frissons. J'avais adoré le premier et le second est magistral. À noter, le film est rempli d'accrocs à l'histoire, mais on s'en fout. À voir absolument.
Pour Cate Blanchett
...et un peu pour Geoffrey Rush.Bon, je ne suis pas un historien, contrairement à un certain ami, et ce qui me tanne, c'est que je discerne très mal ce qui est authentiquement adapté de ce qui ne l'est pas et je dois avouer que c'est ce qui m'importe le plus dans des films biographiques : où pousse-t-on trop la note? Et là, je ne sais trop... Cela dit, bullshit ou pas, Cate Blanchett et Geoffrey Rush sont très solides et ces deux-là en valent la peine. Et ils obnubilent vraiment tout le reste, car Clive Owen ne semble pas avoir les 400 ans de recul nécessaires pour tenir son rôle...Kapur a une réalisation adroite, sobre; cela dit, j'aurais eu un peu de retenue pour ce qui est des accès humanisants de la reine: les petits clins d'oeil complices, les petites phrases assassines, etc.Mais rappelons l'essentiel : c'est Cate Blanchett qui domine l'écran. Allez-y!
La Reine pleure
Ayant vu le premier Elizabeth, je suis allé voir le second avec quand même certaines attentes. Quelle ne fut pas ma déception de constater le peu de crédibilité du film. Nous sommes devant une reine qui est sur le trône depuis supposément 27 ans et qui n'est pas du tout en possession de ses moyens. Tout au long du film, nous la voyons perdue, au bord des larmes, ayant des mimiques et attitudes qui ne correspondent en aucun cas à son statut. Le fait que nous la retrouvions souvent seule (en conversation avec son explorateur entre autres) ne fait qu'ajouter à l'gnorance du protocole de ce temps. Une reine (ou un roi, peu importe) n'est jamais seule. Celle-ci est toujours entourée de conseillers, dames de compagnie ou autres... Ce détail m'aura donc beaucoup agacée. Pour ce qui est des costumes et décors, de ce côté rien à redire : c'est une splendeur! Mais le film souffre de longueurs et ce n'est finalement, au bout du compte, qu'une longue suite d'états d'âme de la Reine.