Drones

Le sujet ne manque pas d'audace ou d'actualité, mais le traitement verbomoteur s'arrête au stade des évidences.

La réalisation de Niccol est malheureusement un peu trop posée pour emporter complètement l’adhésion devant ses questionnements moraux.

Surtout le film ne respire pas et semble trop centré sur les protagonistes à l’intérieur de leur bunker.

Au final, Good Kill nous laisse le même goût amer que l’ensemble de la production Niccolienne: la certitude d’être passé à côté d’un passionnant sujet… Malheureusement, cette fois, les défauts sont encore plus flagrants que d’habitude!

Good Kill a l’intelligence de poser les bonnes questions : quelle est notre part de responsabilité dans ces massacres ?

Le réalisateur s’en tire avec une élégante pirouette, laissant ainsi le spectateur face à sa propre éthique. À voir.

C'est quand Good Kill veut faire dans le discours politique que les choses se corsent. Tout y est trop appuyé. 

Hawke is good, but he can't save a film that's by-the-numbers when it should have been utterly intriguing. This is a well-intentioned miss-fire.

The drama’s conflicted worlds are smartly mirrored in cinematographer Amir Mokri’s crisp widescreen images (...) Lots of insinuating low angles and scrutinizing overhead shots quietly reinforce the central idea of a movie about people watching people (...).

Andrew Niccol takes on the topical issue of drone strikes in a tense war drama notable for its tact and intelligence.

Ethan Hawke digs deep and gives one of his best performances (...).