Divorce Club

Si le scénario part dans tous les sens, le dénouement, avec sa percutante illustration de la guerre des sexes, est assez bien ficelé. La réalisation est dynamique, parfois créative. 

Arnaud Ducret n'est pas Will Ferrell, mais il ne démérite pas.

On aime ou pas l'humour cul nul de Michael Youn, mais le fait est la : le « Divorce Club » qu'il a ecrit et mis en scene est une comedie brillante, un delire parfaitement tenu sur les affres de l'infidelite chez les quadras triomphants.

Des fracassés de l'amour tournent le dos à la vie conjugale et s'éclatent dans une villa bling-bling. Pas vraiment finaud mais bourré de gags.

À voir comme film d'été, drôle mais d'où on ne ressort pas nécessairement satisfait d'avoir vécu un grand moment.

Alors, certes, cette enieme variation sur des adultes incapables de grandir et leurs delires regressifs pour essayer d'oublier que l'amour parfois ca fait mal, ne revolutionne pas le genre. Mais qu'importe, Michael Youn assume pleinement son envie d'un pur divertissement, mu par la seule ambition de faire rire.

Les ressorts dramatiques sont archi-prévisibles et les gags ne s'élèvent jamais au-dessus du premier degré.

Une avalanche de musiques à la Kool and the Gang rend la coupe pleine dans ce long métrage où l'esprit recherché des comédies de divorces à l'américaine se trouve dévoyé dans une américanophilie incessante au service de grands enfants.