Dans la tempête

Pas pour ses invraisemblances, ses dialogues parfois risibles et ses efforts vains pour donner de l'épaisseur à des personnages interchangeables, campés de manière crispée.

En fait, là où le film affiche (un peu) sa « différence », c'est dans sa forme. Soit, des images filmées caméra à l'épaule ou téléphone cellulaire à bout de bras, le tout accouchant de documents « bruts » soi-disant tournés sur le vif, on a déjà vu ça et on le voit de plus en plus.

La plus value du film réside dans les effets spéciaux et les images de la nature déchaînée, et non dans son histoire. Sarah Wayne Callies, Richard Armitage et Matt Walsh évoluent à travers des villes entières saccagées par dame Nature. Du grand divertissement écervelé.

Certains films vont tellement loin vers la nullité qu'ils finissent par être intéressants. C'est un peu le cas pour Into the Storm, qui ressemble à un catalogue exhaustif de tous les clichés et de toutes les maladresses possibles.

The dreadful script cannot be forgiven. There is so much droning exposition in the first half of the film, so much of it idiotic, that the movie can never recover.

But if you're looking for any commentary about the role of climate change in producing these perfectly monstrous storms, you won't find it here. Instead this film exploits horrendous, real-world suffering for the sake of a mindless thrill ride, and no matter how well executed the havoc may be, that leaves a sour aftertaste.

Bon effets spéciaux, ça, on en a tire-larigot (et sauve le film du 0 pointé) mais pour ce qui est du reste, la recette tourne au vinaigre et nous laisse un arrière-gout amère.

In the end, this movie was so poorly made that it made me feel far more aggravated than entertained. I'm all for big dumb smash-em-up fun, but Into The Storm breaks so profoundly with the established structures of filmmaking that it defies your brain to follow its thread.