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La diablesse s'habille en Prada
Disney, une fois de plus, sait raconter des histoires, belles, émotives, fantaisistes et proches des gens. Cruella est une méchante des vieux Disney et pas forcémment la plus populaire. Difficile donc de prime abord d'éveiller notre curiosité et notre intérêt pour ce personnage des années 1960. Et pourtant, à l'instard du Joker (Joaquim Phoenix) créé de toute pièce par Gotham City elle-même dont la pourriture a su exacerber et toxifier l'instabilité mentale du personnage, Cruella est également créé de toute pièce un environnement injuste et cruel. Confrontée à un contexte familial extrême et à une psychopathe parfaite comme élément déclencheur, tous ses efforts pour bien faire les choses et pour rester connectée à sa vie sociale sont une succession d'échecs. La victime passe de Charybde en Scylla pour révéler sa vraie nature et basculer vers le coté obscure. On retrouve donc l'acide Cruella tant attendue mais également son alter ego, la sensible Estella en quête de rédemption. La dichotomie est intéressante et donne beaucoiup de profondeur au personnage. L'avantage de cette approche, qui a le mérite d'être bien équilibrée, est qu'elle favorise l'imprévisibilité et la brisure du mythe manichéen caractéristique de Disney, lequel a su évoluer vers des histoires plus complexes ciblant un nouveau public. De bonnes idées en bonnes idées et soutenue par une bande sonore géniale de vieux classiques du rock, le film Cruella offre une mise en scène somptueuse et une réalisation irréprochable. Bien qu'il ne soit pas parfait, le scénario donne néanmoins son lot de surprise et d'humour, et apporte une légétimité presque dérangeante à la création d'un monstre. Une suite est déjà en développement pour approfondir le personnage et nous expliquer comment Cruella a poursuivi sa descente aux enfer et a perdu toute empathie pour son entourage. Bon film!!
À voir!
Wow super film! Pas du tout enfantin, même un petit côté sombre. La bande annonce ne rend pas du tout justice à un film aussi coloré! La trame musicale = A+
Même s'il est possible de le voir sur Disney+, allez le voir au cinéma (le popcorn est maintenant permis ;) ). Emma Stone est vraiment excellente dans ce rôle (et ce n'est pas le genre de chose que je remarque généralement).
Contrairement au dernier film sorti par Disney; Mulan (qui était plutôt mauvais), Cruella n'a de longueurs, les personnages sont bien réfléchis et attachants et l'histoire est bien montée. Je vais probablement le réécouter !
le meilleur film
a voir absolument bon divertissement apres avoir ete confiner offrer vous cette bouffer d air frais qui vous feras decouvrir cruella comme vous ne l avez jamais vue.
C'est d'enfer!
Un personnage tel que celui de Cruella Devil se devait bien d’avoir un film rien que pour lui! C’est désormais chose faite et avec panache et brio. Glenn Close avait déjà croqué le personnage de manière fort appréciée dans l’adaptation live (et prémonitoire vu la frénésie actuelle de remakes estampillés Disney de ses propres classiques animés) de « Les 101 dalmatiens » et de sa suite. Mais comme pour Catwoman par exemple, vue dans différents films avec différentes actrices, ce personnage truculent méritait bien un nouveau souffle et un film entièrement dédié. Et c’est peu dire que c’est bien plus réussi et moins niais que le boursouflé « Maléfique », premier film en prises de vues réelles consacrée à une vilaine du catalogue de la firme aux grandes oreilles. S’il n’est pas exempt de défauts de fabrication, ce « Cruella » 2021 est totalement divertissant et jubilatoire.
A n’en pas douter, le principal point fort de ce faux biopic sur cette créatrice de mode au caractère bien trempé est sans conteste sa direction artistique flamboyante. Le visuel de « Cruella » nous en met plein les yeux durant plus de deux heures non-stop. La mise en scène de Craig Gillepsie (« Moi, Tonya ») est aérienne et s’accorde parfaitement à des effets spéciaux de toute beauté. La caméra vole littéralement à travers les personnages et les situations, nous gratifiant même de quelques plans-séquence du meilleur effet. Et que dire des décors, tous travaillés de manière minutieuse, et surtout des costumes, véritablement impressionnants. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu tel déballage de tissus en tous genres, de créations de mode aussi inventives et de figurants tous aussi bien habillés que les personnages principaux. Un véritable régal pour les yeux que l’on soit féru de mode ou pas. La costumière devrait sans mal se retrouver dans les nommés aux Oscars l’an prochain. Enfin le duel des Emma est tout à fait réjouissant. Emma Stone qu’on n’attendait pas là interprète une Cruella de haute voltige, plus humaine mais tout aussi démente. Quant à Emma Thompson, elle se régale (et nous avec) à incarner une patronne de mode tout aussi infecte que Meryl Streep dans « Le Diable s’habille en Prada », auquel le film fait souvent penser. Sans pour autant être dans le plagiat néanmoins. Leurs tenues et coiffures à toutes les deux sont un plaisir oculaire indéniable.
L’histoire concoctée pour créer un passé au personnage en vaut une autre et s’avère inscrit dans un monde un peu plus réaliste et prégnant. Loin d’être manichéen, Cruella en devient presque attachante face à plus vilain qu’elle. Un air de Harley Queen parfois pourrait-on dire… En revanche, le gros point noir du long-métrage est clairement son excessive durée pour un film familial comme celui-ci : deux heures et quinze minutes. Il est clair qu’une partie aurait facilement pu être enlevée, disons une vingtaine de minutes, car il y a pas mal de redondances et que toutes les scènes n’étaient pas indispensables. Le personnage de Mark Strong et quelques seconds rôles sont également un peu sacrifiés. Mais ce « Cruella » est un réel plaisir aussi bien esthétique que sur le pan du divertissement pur et se classe parmi les meilleures Disney en prises de vues réelles. Quant à la bande originale, elle est tout aussi démente que le rendu du contexte seventies. Une excellente surprise!
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