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Une belle découverte
La première demi-heure , je me demandais ce que le film voulait nous faire voir. Après ce fût très divertissant et drôle. J’ai pu voir l’envers du décor. Un film à voir!
Coupez! (vraiment)
Quelle drôle d’idée de choisir ce film pour l’ouverture du Festival de Cannes cette année qui retrouve enfin sa forme habituelle. Surtout que pour la dernière édition normale avant la crise en 2019, une œuvre sensiblement du même acabit avait été sélectionnée: le « The dead don’t die » de Jim Jarmush, tout aussi peu convaincant mais tout de même plus sympathique. Thierry Frémaux se serait-il pris d’amour pour les zombies en mode gaudriole ? Et quand en face il y avait le sublime et clinquant « Elvis » ... Les voies du festival sont décidément impénétrables. On ne peut reprocher à Michel Hazanavicius ses idées et choix qui transpirent l’amour du cinéma, on ne peut le nier. Néanmoins, depuis le carton critique et public des « OSS 117 » et de « The Artist », le cinéaste enchaîne soit les bides critiques (« Le Prince oublié »), soit les déconvenues au box-office (« Le Redoutable », « The Search », ...). Et ce « Coupez! » ne va certainement pas inverser la vapeur... L’idée de faire un remake d’un film de zombies japonais culte sous forme de comédie et d’analyse du cinéma bis était déjà quelque peu saugrenue, mais pourquoi pas. Pourtant, si le résultat n’est pas mauvais, il est loin d’être réussi.
En effet, « Coupez! » est un drôle de film et pas forcément dans le bon sens du terme. C’est vraiment très particulier et plutôt vain. L’envie d’Hazanavicius de proposer quelque chose d’original et différent est bien là mais il est clairement probable que ce type de film soit destiné à un public de niche. Rien que la construction en trois parties est osée et risquée même si on conçoit la logique du cinéaste à ce niveau : déconstruire la création d’un film en mettant en exergue des procédés tels que la mise en abyme ou le jeu de miroirs. Mais le film pousse le procédé trop loin. On doit donc se farcir plus de trente minutes d’une série Z, celle au cœur du film et dont on assiste au tournage par la suite. Et comment dire... C’est vraiment du Z : mal joué, moche, idiot et sans queue ni tête. C’est long et c’est lourd. Quand un tiers d’une œuvre est un véritable purgatoire et qu’elle commence comme cela, ça n’augure rien de bon. Ensuite, la seconde qui montre les préparatifs du tournage se laisse regarder mais s’avère déjà vue et en mieux ailleurs. Enfin, la dernière, celle du tournage en lui-même relève un peu le niveau par son côté amusant et qui remet la première en perspective mais il est déjà trop tard, le mal est fait.
Au final, on finit par trouver le temps très long au visionnage de ce « Coupez! » qui partait des meilleures intentions. On ne doute pas que cela pourra plaire à une certaine catégorie de spectateurs ou à la critique branchée parisienne tout comme aux festivaliers cannois mais c’est bien trop singulier. Il y a certes quelques moments croquignolets qui font sourire, des coulisses de tournage qui amusent sporadiquement et des acteurs qui s’en donnent à cœur joie. Malheureusement, si ces derniers ont certes l'air de bien s'amuser, pour le spectateur en revanche c’est une autre histoire. Que ce soit niveau frissons, c’est du zéro pointé comparé à son modèle japonais mais c’est logique puisque la gaudriole a été privilégiée. Mais ce n’est pas pour autant que l’on se marre. Bref plutôt que coupez : passez votre chemin.
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Coupez ! C'est dans la boîte.
Ce film s'adresse non seulement aux fans de films d'horreur, mais aussi à tous ceux qui ont travaillé sur un plateau de tournage et à tous ceux qui ont un intérêt marqué pour le cinéma. Un véritable petit bijou qui fera rire tout le monde du début à la fin.
La scène d'ouverture en un seul plan séquence, d'une trentaine de minutes, est un véritable tour de force. Et lorsqu'on voit l'envers du décor, les rires profusent. Il y avait très longtemps que je n'avais pas entendu autant de personnes rires de tout coeur dans une salle de cinéma. Une comédie, oui, mais qui est la représentation parfaite de l'adage des travailleurs de l'industrie cinématographique « on doit sauver le film ».
Un réalisation incroyable et des acteurs formidables. Je le recommande à tous, restez jusqu'à la fin vous allez adorez.
Rire et delire
Le derrière de scène d’un film classé C qui es réussi a nous torde de rire , nous avons adoré
Continuez!
Une comédie française, vu en Première à Québec. Le réalisateur Michel Hazanavicius était même présent pour une courte présentation! C'était déjà un bon début en soi, malgré un très faible intérêt de base pour ce film.
Les 30-40 premières minutes sont vraiment intéressantes. Après une transition, j'ai commencé à me dire que le meilleur était passé.
Mais au combien avais-je eu tort!
Le délice s'installe graduellement, une douce euphorie s'empare de nous, alors que les morceaux du puzzle, qu'on ignorait l'existence, s'emboîtent devant nos yeux.
Vraiment, une très bonne comédie, avec d'excellents "flash".
Quelques citations savoureuses, hors contexte : "J'étais au petit coin-coin" "Une hache, quelle chance!" "Coupez! Coupez! Coupez!"
J'ai non seulement passé un très beau moment, je me suis littéralement tapé une cuisse lors des 10 dernières minutes. Merci!
Zombies bizarre
Jamais vu une comédie aussi bizarre . La première partie nous fait assister au tournage en direct d'un mauvais film de zombies et la seconde partie nous fait voir les dessous du tournage et des trucages , alors là c'est hilarant . Pour un public qui souhaire découvrir de bons acteurs et un formidable réalisateur