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Étourdissant.
C’est vraiment assommant comme prises de vue. La caméra sautille du début à la fin et nous offre des images mal cadrées. Le réalisateur voulait laisser l’impression de l’utilisation d’un caméscope: ça fait amateur. Beaucoup de pénombre et d’endroits renfermés. Ces créatures, sorties de nulle part, font penser à celles du film «Alien» ou «Godzilla» alors que la caméra sautille comme dans «The Blair Witch Project». Naturellement le gros monstre produit des rejetons plus petits et ils mordent sauvagement. Je suis étonné de la haute évaluation accordée par des adultes à ce film destiné à un public adolescent, celui qui fréquente les salles de cinéma. Ça hurle, ça pleure et ça crie tout le temps: les jeunes ados devraient plus apprécier. Le film n’est pas très long et pourtant me semblait s’éterniser.
Cloverfield
Ce film de Matt Reeves, épaulé par le producteur J.J. Abrahams, répond aux attentes qu’avait créées la titanesque campagne publicitaire de cette année. Tourné entièrement caméra à l’épaule, le film envoute par le simple fait que sa réalisation, incroyablement spectaculaire, crée des tensions et des frissons, à travers un scénario qui, même s’il s’effiloche au cours de numéros de sauvetages téméraires et qu’il est un peu lent dans son introduction, impressionne. En effet, Cloverfield est une sorte de remake de Godzilla, mais en bon. Les effets spéciaux spectaculaires, appuient le scénario de façon efficace, mais les moments où le film fait frissonner sont ceux où le spectateur n’a aucune idée de ce qui se passe, soit au début du film. L’interprétation, dans le ton, ne casse rien mais reste créatrice de moments forts grâce à la fougue des jeunes acteurs.