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Le racisme.
La vie des noirs en 1968.
Tout simplement ennuyeux
Film bienpensant - alors que le livre, lui, se veut politiquement incorrect -, à la mise en scène terne, où les acteurs murmurent comme des dépressifs sous calmants. Faudrait que l'on m'explique cette manie de trop de films français et québécois de faire marmonner ainsi les acteurs. Je ne comprenais pas la moitié de ce qu'ils racontaient!
J'ai horreur de ce genre de films, qui sont devenus trop nombreux, qui se la jouent films d'auteur et veulent nous « éveiller ». Au secours! D'autant qu'ici, c'est carrément un manque de respect envers le livre de Romain Gary, qui mérite mieux, et plus fidèle, comme adaptation.
Gros défi, belle réussite! 1/2 étoile en prime pour les motivations d'Anaïs
Romain Gary était un de mes auteurs préférés et j'avais beaucoup aimé Chien blanc mais j'ai adoré le film. Touchant Bravo!
Caniche.
En adaptant un roman en partie autobiographique de l’écrivain Romain Gary, la cinéaste québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette se lançait dans un projet que l’on peut aisément qualifier de casse-gueule. Après son puissant et incandescent « La déesse des mouches à feu » et le succès critique et public qu’on lui connait, elle s’est donc attaquée à quelque chose de bien plus complexe et ambitieux. On ne pourra pas lui en vouloir mais si les thématiques abordées ici sont passionnantes et que l’envie de bien faire se ressent à chaque instant, il faut avouer que « Chien blanc » ploie sous le poids desdites ambitions et s’avère plutôt raté dans ce qu’il entreprend. Trop riche de ses sujets, assez maladroit et bien trop court et elliptique pour pouvoir s’acquitter convenablement à ces desseins artistiques et thématiques, c’est ce qui s’appelle une occasion manquée.
Pourtant, tout cela démarre plutôt bien, sous les meilleurs auspices serait-on même tenté de dire. Un acteur convaincu et convaincant en la personne de Denis Ménochet, même si on le sent un peu perdu aussi dans cet océan des possibles narratifs. Kacey Rohl dans la peau de l’actrice Jean Seberg est un peu moins pertinente. D’ailleurs, leur relation de couple semble être la partie la moins utile, réussie et en accord avec le reste du scénario. Un script qui veut trop en mettre sur une durée d’à peine quatre-vingt-dix minutes laissant la très désagréable impression d’une œuvre fouillis et un peu boiteuse. Et pour le spectateur, un sentiment tout aussi déplaisant d’inachevé. La seconde partie de « Chien blanc » est d’ailleurs symptomatique de ce constat et nous désintéresse petit à petit.
C’est typiquement le genre d’œuvre qu’on se désole de voir livrée de la sorte, comme un brouillon qui laisse entrevoir ce qu’aurait pu être « Chien blanc » avec une écriture plus resserrée ou plus ample et pas cet entre-deux dommageable. Il y a de superbes plans sporadiquement (la chasse d’une jeune femme dans les champs ou encore ce chien qui court au ralenti sur des rails) et des séquences importantes nous rappelant à des événements ayant encore cours aujourd’hui. Mais Anaïs Barbeau-Lavalette ne lésine pas sur un côté manichéen un peu lourd et un pathos quelque peu préjudiciable. L’ajout avant le générique d’images récentes des manifestations de Black Lives Matter nous apparaissent d’ailleurs au mieux maladroites, au pire gênantes. En somme, c’est un long-métrage qui loupe le coche du grand pamphlet anti-raciste en plus d’être une adaptation non pas mauvaise mais frustrante et peu satisfaisante.
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Film ambitieux.
Tous les personnages de ce film sont paumés. Autant les blancs, les noirs que le chien "blanc". La réalisatrice réussit à les ficeler dans un récit parfois compliqué mais qui atteint son objectif. Bravo. Les cinéphiles avertis y trouveront leur compte. La musique est magnifique et bien choisie.
"White dog" ?
est-ce que le film est 3/4 in English et 1/4 en Français ?
"Made in Québec" ?
Mais qu’est-ce que ce film à avoir avec la société québécoise ? Est-ce que nos cinéastes manquent de créativité pour ne pas trouver de matériel fort chez nous ? Est-ce que nos institutions financières (Téléfilm + SODEC) vont largement financer des projets “extra territoriaux” qui n’ont rien à voir avec nous au Québec ? Mais qu’est-ce que Barbeau-Lavalette-Cloutier a trouvé dans ce récit pertinent pour en faire une production “Made in Québec” ?
PS
J’ai vu le chien sale oups! le white dog de chien sale “déprogrammé” pour devenir un black dog furieux...Est-ce que l’animal était d’origine québécoise ? Si non pourquoi lui donner “la parole” alors à coup de millions de nos taxes ? Comme scénario de “dé-programmer”. il y en a un sujet formidable ici à Montréal même qui s’est produit il y a quelques années déjà...mais pas avec des chiens. Ici on prend des “cobayes” humains dans un centre hospitalier célèbre de la métropole pour les “programmer” (à leur insu évidemment puisqu’on fait une “recherche de comportement”) pour devenir un agent secret ennemi et ensuite le “dé-programmer”...et le lieu gothique où se déroulait le drame est tout à fait macabre “cinématographiquement” à souhait...