Capitaine America : Le meilleur des mondes

[...] est aussi éparpillé qu’ambitieux, et trahit de nombreux ajustements en cours de production. Croulant sous un cahier des charges qui vise à développer les prochains Avengers, tout en préparant le terrain pour l’imminent DOOMSDAY, le film s’égare souvent, entremêlant ses atouts [...]

Les ingrédients étaient réunis pour que le premier film des Studios Marvel depuis Deadpool & Wolverine soit une réussite. Malheureusement, le scénario manque de finition.

Non, Capitaine America: le meilleur des mondes ne réinvente rien du tout, ne fait nullement dans l’originalité et ne génère aucun délire. Pas de doute, tous les Marvel se suivent et se ressemblent.

Bref, la flamme du MCU ne retrouvera pas sa puissance grâce à Brave New World, divertissement sympathique qui ne casse rien. Sauf peut-être la Maison-Blanche (ultime message ?).

Anthony Mackie endosse une version plus humaine de ce Captain, super-héros par ses qualités et non ses super-pouvoirs induits. La ribambelle d’adversaires qu’il affronte annonce que certains reviendront dans d’autres variations filmiques de ce filon.

On veut embarquer dans l’histoire, mais il manque cette énergie contagieuse qui a été la signature des plus grands succès de Marvel. En voulant se rapprocher davantage du thriller politique, peut-être que le film a beaucoup trop dévié de sa voie.

Instead, the audience is perpetually way ahead of the characters on plot developments, rendering the pacing deathly slow, and there isn’t a single standout set piece (a symptom of uninspired fight choreography and an overreliance on visual effects).

At its core, Brave New World is a movie about legacy — how to step into one that yawns before you, how to reckon with one that’s been foisted upon you, and how to choose to change the things that will define you.