Bunker
Les soldats Tremblay et Gagnon relèvent leurs collègues et se préparent pour une mission de six mois dans un bunker isolé dans le Nord du Québec. Leur tâche consiste à appuyer sur un bouton si jamais une alarme se fait entendre. Même si la Guerre froide est terminée depuis longtemps, ils croient que leur tâche déclencherait une riposte nucléaire en cas d'attaque soviétique. Pour Tremblay, cette assignation est relaxante et il n'hésite pas à boire ou à sortir du bunker pour patiner ou pêcher. Gagnon, lui, prend sa mission très au sérieux, et demeure à son poste. Un jour, alors que Tremblay est absent, l'alarme retentit.
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- Les Productions Kinesis
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- Les Films Séville
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Revues de presse
Médiafilm
Le fantôme de la guerre froide planant sur les protagonistes, campés sans fausse note par Martin Dubreuil et Patrice Robitaille, Bunker devient bientôt le théâtre d'un tête-à-tête oppressant propice à un climat de paranoïa. Ce faisant, les dialogues se font tantôt révélateurs, tantôt contradictoires, les auteurs ayant voulu laisser la liberté au spectateur de poursuivre lui-même sa réflexion.
Manon Dumais Lire la critique complèteAffaire de gars
Visuellement sans reproche et pouvant compter sur un duo d'acteurs convaincant, Bunker manque hélas un peu d'intensité.
Philippe Michaud Lire la critique complèteLa Presse
Aussi la tension entre les deux hommes monte-t-elle de plusieurs crans au moment où retentit une alarme que personne n'attendait plus. Alors s'opposent deux visions: suivre ou ne pas suivre les ordres? La question est intéressante. Dommage qu'elle soit encadrée par un récit qui n'a pas beaucoup de sens.
Marc-André Lussier Lire la critique complèteCinéfilic
Après quelques détours parfois inutiles en forêt, la conclusion déferle. Elle est imprévisible mais surtout métaphorique, à l'image de ces hommes ravagés qui tentent de survivre lorsque la machine se dérègle et que les démons du passé reviennent les hanter.
Martin Gignac Lire la critique complèteSéquences
La proposition est intéressante dans la mesure où Boivin et Roberge rejoignent une certaine nouvelle vague de cinéastes qui essaient de se définir par le biais de l'expérimentation narrative et formelle. Sur ce point, ils ont réussi car c'est dans ses moments d'incertitudes et dans ses faux pas que Bunker manifeste sa véritable force.
Élie Castiel Lire la critique complèteCanoë
La musique est lente, les sons ambiants endorment. Les mois passent lentement, et ça se sent. Certains trouveront cela pesant. On a parfois l'impression d'assister à une pièce de théâtre; la transposition serait facile d'ailleurs. Et pourtant, le film ne dure que 86 minutes. À voir, pour ceux qui aiment prendre leur temps et qui savent apprécier les moments de silence.
Martin Morin Lire la critique complète24imag
Pour tout dire, Boivin ne fait pas preuve de l'inventivité qui le caractérise dans ses autres projets (particulièrement ses courts-métrages). Bunker a toutes les apparences d'un travail bien fait, l'oeuvre d'un duo qui veut faire ses preuves et s'efforce d'éviter tout pas de côté, mais qui ne donne à l'ensemble aucune originalité.
François Jardon-Gomez Lire la critique complète