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J-Lo VS I-A.
Pauvre J-Lo! Deux ans après la comédie complètement nulle et pas drôle « Shotgun Wedding » sur Prime et un an après le totalement foireux et ridicule film d’action « The Mother » sur Netflix, l’actrice fait un jamais deux sans trois avec une nouvelle daube de plateforme : cet « Atlas », également produit par la firme au N rouge. Il semblerait que les services de streaming soient devenus le refuge des nanars de seconde zone qui se donnent des allures de blockbusters mais en mode cheap et low-cost. Difficile de se rappeler une grosse production avec star de l’une de ses plateformes qui soit récente et surtout réussie. Entre la foirade « Rebel Moon » ou l’anecdotique « The Gray Man » en passant par « The Tomorrow War », on oscille entre le regardable et le franchement mauvais. Heureusement que les séries sont en général plus réussies et pointues.
Avec « Atlas » on a droit à tout ce qui ne doit plus se faire pour un gros film de science-fiction. Cette daube à 100 M$ coche méthodiquement toutes les cases de la nullité se vautrant presque dans un ridicule réjouissant. Plusieurs fois on se dit que l’équipe derrière tout ça ne va pas oser. Mais si! Et ce jusqu’au final et de manière exponentielle. Pourtant, cela commençait plutôt bien ou pas pire que tout autre film du genre prenant le sujet à la mode de l’IA comme point de départ. Mais une fois le postulat initial passé, rien de bien neuf sous le soleil de cette thématique avec un traitement générique voire naïf et peu approfondi. Et les premières images montrant les décors de Los Angeles futuristes puent le déjà-vu et surtout les effets visuels ratés et laids. Mais on n’est pas au bout de nos surprises...
Non, « Atlas » va tout oser et accumuler volontairement les mauvais choix les uns après les autres. Déjà, l’histoire tient sur un bout de papier et sur à peine deux heures, elle va enchaîner les incohérences, les invraisemblances et le manque total de logique dans des situations toutes plus improbables les unes que les autres. Du genre où on voit notre héroïne survivre à tout et un nombre incalculable de fois. Mais si ce n’était que cela, il semblerait que les scénaristes soient en désaccord avec les basiques de la science tellement tout ce que l’on voit n’a ni queue ni tête concernant l’espace. Ensuite, on peut se demander où Netflix à souhaiter sous-traiter les effets spéciaux car c’est une totale et complète catastrophe d’une laideur sans nom. Les effets numériques sont voyants au possible en plus d’être flous assortis de séquences d’action parfaitement illisibles. Une véritable bouillie visuelle fatigante à regarder. Idem pour les décors pauvres et qui n’ont aucune logique avec l’histoire.
Le retournement de situation final avec flashbacks aux filtres jaunis est inattendu mais fondu dans une histoire à laquelle on ne croit jamais. Et on a droit durant les deux tiers du film à J-Lo dans un robot avec qui elle taille le bout de gras. Pas inintéressant au début avec quelques réflexions intéressantes sur le rapport homme/technologie mais vite lassant. Quant au final, on doit se pincer pour y croire : on se croirait dans un « Dragon Ball Z » de l’espace, c’est kitsch de ringardise! Heureusement, c’est tellement mauvais que ça en devient drôle et Jennifer Lopez joue premier degré et de manière pertinente une simili Ellen Ripley de « Aliens », semblant être la seule à croire à ce nanar boursouflé et moche où les robots finissent par faire du kung-fu contre une IA super-héroïque! Une véritable catastrophe bien drôle au second degré et qui a pour elle de passer relativement vite.
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