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Un amour partagé entre le Québec et la Syrie.
C’est un film qui mérite d’être regardé pour son humanité. Encore une fois, un triangle amoureux est le thème de ce film psychologique. Un Syrien, vivant à Montréal, a une maîtresse (Marie) en plus de son épouse (Gabrielle) et de ses 2 filles. L’île de Arwad est près de la côte syrienne, mais ces séquences ont été filmées en Tunisie probablement pour des raisons de sécurité. Je trouvais étrange qu’on ne parlait pas de guerre dans ce pays qui est bombardé par les F-18 canadiens et d’autres nations. Il y a aussi des centaines de milliers de réfugiés quittant ce pays vers l’Europe. Pas un mot à ce sujet dans ce film qui n’offre pas beaucoup de figures connues dans la distribution. Le français, l’anglais et l’arabe sont parlés, parfois sous-titrés. L’intégration prend de l’importance dans ce film qui oppose le Québec aux racines syriennes du père (Ali).
Du grand art, accessible et inspirant
Ne vous laissez pas rebuter par l'affiche horrible. Ce film est à voir absolument. Un plaisir pour l'oeil et l'esprit. De l'émotion pure transmise avec talent par tous ses artisans. L'argument principal se nomme : Julie McClemens. Dépêchez-vous avant qu'il quitte l'affiche.