Another Earth

Le climat mélancolique est forgé par un l'aspect dépouillé de la production, la caméra nerveuse, les effets spéciaux modestes et la lumière crue. Le désespoir des deux protagonistes est rendu avec sensibilité par la jeune Brit Marling, également coscénariste, et William Mapother, épatant en compositeur brisé par un double deuil.

Like its overarching concept of a sister-planet, which never gets properly exploited, the film is a collection of intriguing ideas that don’t quite add up to a coherent point, though they do spark the imagination.

Another Earth est une histoire de rédemption, de pardon. De regrets. D'espoir aussi. C'est une histoire d'une grande sincérité, qui ne sombre pas dans le mélo car superbement écrite, avec nuance et intelligence - des qualités qui se reflètent dans la réalisation et le jeu des acteurs, comme une deuxième Terre dans un certain ciel.

Il est difficile de trouver une telle finesse dans le cinéma de genre et, plus particulièrement, dans le cinéma de science-fiction que l'industrie, avec ses budgets démesurés, son numérique et ses obligations narratives a contaminé.

Ambitieux petit film indépendant qui ne va pas au bout de ses brillantes idées existentielles, Another Earth de Mike Cahill est un superficiel exercice de style qui cherche ardemment son émotion.

Vous l'aurez compris, Another Earth s'éloigne du film de science-fiction à grand déploiement. Bien que l'apparition d'une seconde Terre demeure au coeur du récit, conférant du coup une aura énigmatique à l'ensemble, celui-ci s'avère une envoûtante réflexion métaphysique sur la rédemption, la seconde chance que peut nous offrir le destin à travers la douloureuse rencontre entre deux êtres ayant tout perdu.