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Garoché mais efficace
Stanley Kubrick a dit à propos de Star Wars : « J’ignorais qu’on pouvait monter un film de cette manière ». Il faisait référence à l’enchainement rapide des séquences majeures sans scènes de transition ou presque. J’ai eu la même impression en voyant Alien Romulus, un film très efficace mais ultra-compressé.
Le public connaît la formule, alors pourquoi s’emmerder avec les transitions ? Entre le grapping et le chest buster, quelques minutes suffisantes. L’idée ici est de multiplier les dangers en une seule séquence. Le public n’a pas le temps de souffler. C’est rythmé, efficace et les effets spéciaux sont sua coche. Ce qu’on perd en cohérence, on le regagne en efficacité.
Comme Kubrick devant Star Wars, il faut admettre que ça marche. On a droit à un pot-pourri des meilleurs moments de la franchises avec en prime de nouvelles trouvailles (tordues à souhait), le tout télescopé dans une course contre la montre et des mutations en série.
C’est un feu roulant d’action où chaque personnage rend hommage à un prédécesseur dans une scène typique de la franchise. Même la séquence finale, qui nous laisse sur le même mal-à-l’aise que le 4e, est si rondement menée qu’il est impossible de s’emmerder. Est-ce un bon Alien ? Oui ! Est-ce un bon film ? Moyen, en ce qui me concerne.
Fan service jouissif
Effectivement ce n’était pas si compliqué de faire le film que les fans de la franchise attendent depuis 40 ans. A la croisée des chemins entre le suspense claustrophobe et le gun fight trépidant, Alien Romulus puise dans ce qui se fait de mieux au sein de la saga mythique. Les références et les clins d’oeil sont multiples et l’effort scénaristique pour relier les différents films entre eux est vraiment salvateur. De Prometheus à Aliens en passant par le jeu vidéo Alien isolation, Alien Romulus étoffe le contenu si mystérieux des origines de cet univers sans s’embourber dans une philosophie théologique dont les ramifications s’enlisent et perdent leur intérêt dans Alien Covenant. Ici on nous parle de la Wayland Yutani Corporation, on nous montre ses activités dans la galaxie, on visite ses laboratoires et on voit les expériences qu’elle mène ainsi que la perte de contrôle sanglante qui en résulte. Bref, du bon classique dont on ne se lasse pas et qui fonctionne. En exploitant la biologie des créatures, les scénaristes ont glissé des idées ingénieuses et bourrées d’adrénaline. De plus, la dualité entre l’homme et l’intelligence artificielle donne bcp de force aux rebondissements et aux prises de décisions en contexte mortel. Alien Romulus maintient un bel équilibre dans tout ces choix et propose des images et des décors somptueux soutenus par des musiques (et des silences) oppressantes. Les créatures sont somptueuses (les animatroniques a l’ancienne sont ultra réalistes) et J’ai trouvé intéressant que les face huggers aient une place aussi présente que les aliens. Enfin, le boss final est laid et derangeant a souhait, et ferait palir le nemesis de resident evil. Bon film!
Alien: perfect best of!
Fede Alvarez, réalisateur entre autres de l’excellent « Don’t breathe » mais également du remake très réussi et ultra gore de « Evil Dead », avait la lourde tâche de resusciter la cultissime saga « Alien » après un cinquième épisode avorté qui devait être réalisé par Neil Bloomkamp et les deux épisodes très controversés en forme de préquelles mis en scène par Ridley Scott. Celui-ci devait d’ailleurs faire une trilogie mais qui le troisième épisode ne verra probablement jamais le jour. Les quatre films initiaux ont tous leurs fans, chacun réalisé par un cinéaste différent, et sont devenus des monuments du cinéma de science-fiction et d’horreur avec le temps, même si les épisodes trois et quatre ont davantage été clivants. Quant aux fameuses préquelles, si « Prometheus » a énormément divisé en prenant une direction très ambitieuse, entre mythologie et créationnisme, qui nous avait personnellement subjugués, « Covenant » était bien moins pertinent et partait dans tous les sens sans convaincre. Restent les deux premiers opus, auréolés d’une aura inattaquable... Et bien la bonne idée de « Alien : Romulus » est de se situer entre ces deux épisodes. Mais surtout de tenter de rendre hommage à l’ensemble de la saga en se positionnant comme une sorte de best-of respectueux et malin de ce qui faisait le sel de chaque épisode. Et par la même occasion de créer les quelques ponts manquants entre les préquelles et la tétralogie initiale. Il fallait le faire et Alvarez l’a fait en fan passionné de la saga.
Forcément, le film divisera et certains reprocheront ce côté synthèse qui manque peut-être d’une certaine prise de risque. Mais en tant que fan, c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on pénètre dans ce roller-coaster qui revient aux fondamentaux de la saga sans cracher sur le travail de personne mais, au contraire, en parvenant à en extraire l’ADN de chaque opus, ce qui n’était pas chose aisée vu les nombreuses portes ouvertes et directions prises par les six films (on omettra volontairement les cross-over avec « Predator » proches du nanar). D’ailleurs, pour un probable prochain épisode, nous sommes d’accord qu’il y aura matière à innover maintenant que cet opus en forme de liant existe. Et cet « Alien : Romulus » est un plaisir de chaque instant pour tout fan de la saga qui se respecte. On retrouve tous les fondamentaux qui font le sel des « Alien ». De l’héroïne badass (géniale Cailee Spaeny) à l’androïde synthétique en passant par les références à la fameuse Weyland-Yutani corporation et le vaisseau isolé dans l’espace où personne ne vous entend crier. Et, bien sûr, à toutes les formes possibles et connues de l’une des bêtes – si ce n’est La Bête – la plus illustre du septième art : le xénomorphe. On a les éclosions, les facehuggers, un nid et bien sûr les bestioles dont le système de reproduction avait rarement été aussi bien filmé, presque sublime dans l’horreur gore et viscérale. Le fan service est également présent mais c’est fait ici avec amour, comme une forme de passage obligé mais bien exécuté pour les fans de la première heure. Il faut être aigri pour ne pas apprécier ces quelques clins d’œil, la plupart du temps bien amenés.
On adore également les choix esthétiques faits dans les décors (conformes à ceux du premier épisode) et le fait d’abandonner les effets numériques au profit de l’animatronique pour un rendu bien plus pertinent, tangible, réaliste et impressionnant. La créature ou plutôt les créatures n’ont jamais été aussi belles. Peut-être moins menaçantes que dans notre imaginaire de l’époque mais elle a tellement été utilisée qu’elle perd aussi un peu de son pouvoir d’effroi mystérieux et singulier. Quant à la partie humaine, le duo formé par l’héroïne avec cet androïde très attachant est pertinent et s’avère le cœur du récit quand les autres personnages sont sympathiques quoique simplement destinés à être de la chair à canon comme dans la plupart des films. Le fait que le casting ait été rajeuni est une nouveauté d’intérêt, permettant de parler des idéaux et des rêves sacrifiés de toute une génération dans un monde qui sombre dans le chaos. Et que ce soit tous des quasis inconnus qui les incarnent est une excellente chose. L’ambiance est anxiogène à souhait, jouant parfaitement des décors en déliquescence de ces vaisseaux sombres et humides et la mise en scène d’Alvarez a l’occasion de briller à plusieurs reprises nous offrant de nombreuses scènes d’action et/ou horrifiques d’anthologie (on pense à celle avec l’acide et la gravité ou celle digne de « Sans un bruit » avec les facehuggers). Le gore est également bien présent avec son lot de chair tourmentée et de créatures suintantes et écœurantes.
Puis vient le dernier acte bien dégoûtant qui va tant diviser mais qui nous a particulièrement plu. Référence à « Alien, la résurrection » et « Prometheus », il nous offre un boss final dont la naissance et le design vont nous donner des cauchemars. Putride, extrême et malaisant, la créature qui clôt « Alien : Romulus » est un must pour qui saura se laisser aller. Elle permet un dernier climax bien négocié. Déjà que niveau action et scènes spectaculaires, on était servi et bien cet épilogue en rajoute une excellente couche. On reprochera juste les effets spéciaux ratés concernant l’androide retrouvé sur le vaisseau, de la même série que le mythique Ash du premier « Alien ». Avec les progrès en la matière actuels c’est incompréhensible. « Alien : Romulus » est donc une parfaite réussite pour qui goûtera à la vision d’Alvarez et appréciera l’hommage et les clins d’œil plutôt que de pester contre le manque d’idées ou d’innovation. C’est un film somme agréablement référencé, rythmé et à la direction artistique impeccable. Deux heures de pur bonheur, de tension et d’action qui nous rappellent que cette saga peut encore en avoir sous le capot et qu’elle s’ouvre encore aux champs des possibles. Bravo!
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Absolument génial ❤️
Un nouveau film dans la très lucrative saga "Alien" c'est toujours un événement. Même si les 2 derniers opus réalisé par Ridley Scott ont majoritairement déçu. Personnellement je leurs trouve d'indeniables qualités mais je conçoit tout à fait que les gens puissent être déçu.
Toujours est t'il que "Alien Romulus" est vendu comme un film fait par un fan pour les fans par son réalisateur : Fede Alvarez.
Le cinéaste a trouvé (à mon sens) le délicat équilibre entre respect de la saga originelle et innovations. Certaines critiques insistent sur le fait qu'il n'y a pas de prise de risque. Je ne suis absolument pas de cette avis.
Déjà on ne retrouve pas les protagonistes directement dans l'espace comme dans la majorité des opus de la saga. Non. Cela débute sur une planète. On nous présente les personnages, leurs motivations, la société dans laquelle ils vivent. Bref une bonne petite introduction explicative qui apporte un vrai vent de fraîcheur à la saga.
Niveau mise en scène c'est le haut du panier. Visuellement "Alien Romulus" est somptueux. Le réalisateur joue avec absolument tout les détails de la franchise (Facehugger, acide, gravité et j'en passe !) et nous propose un jeu de massacre ultra jouissif.
Niveau acting, quasiment que des inconnus mais qui joue vraiment bien. Mention spéciale pour David Jonsson dont je ne dévoilerai pas le rôle pour que vous vous fassiez votre propre idée.
Bref "Alien Romulus" bien que imparfait est un vrai bon cru d'une saga pourtant épuisée jusqu'à la moelle. J'ai apprécié.
Pour les retrouvailles
Mission accomplie pour ces retrouvailles plus que saisissantes. Le scénario utilise toutes les possibilités dramatiques dans le contexte où se situe l'action. Une chance qu'il y a quelques moments de répits pour reprendre notre souffle. Bien sûr les images sont un peu trop sombres et le son assourdissant parfois mais l'ambiance dramatique le demande. Des fois on ne sait pas précisément où sont les comédiens et ce qu'ils s'apprêtent à faire mais ce n'est pas vraiment important. Je m'y suis bien amusé.
Bon film de science fiction
Malgré un lent début, le film prends son rythme vers la 20-30e minute pour ne pas s 'arrêter. Un bon 4/5 mérité.
Excellent!
Très bon divertissement. Le film apporte un petit côté rétro dans son style de réalisation, ce qui est intéressant. Plusieurs scènes assez déstabilisantes, comme dans les précédents films haha. Le seul point négatif est peut-être qu'il aurait pu être 10-15 min plus court, mais à part cela, je recommande!
a voir sur grand ecran
tres bon film j avais un doute au debut mais pas decu par la suite bonne histoire un peu de nouveau comparer au 2 dernier j ai bien aimer
Très bon!
Je suis allé voir ce nouveau Alien au IMAX avec une salle remplie de fan et j’ai adoré!
Très bon film avec des visuels à couper le souffle, surtout sur le grand écran du IMAX! J’ai bien aimé les acteurs, surtout le frère et la sœur qui ont une relation particulière, mais très complexe et intéressante!
L’histoire est très bien pensée et transforme les choix illogiques en choix plausibles sous l’effet du stress et des émotions des personnages (comme le font les bons films d’horreur/de suspense)!
Je ne l’ai pas trouvé épeurant ou trop grotesque, mais j’ai apprécié le retour au Sci-fi/horreur du premier Alien, ainsi qu’au call-back des scènes d’action dans Aliens! C’est un mélange des deux premiers films et ça fait un bon résultat!
C’est probablement mon deuxième préféré de la série, après le premier!
Bon film!