Alien : Covenant

La manière hautement supérieure qu'a Ridley Scott d'appliquer une recette suffit-elle à justifier le manque d'imagination dont fait preuve le scénario d'Alien - Covenant? La question se pose. 

Ainsi, Alien : Covenant tient presque du miracle puisque, au-delà de son scénario sentencieux et lourdingue, de sa mise en scène à la fois kitsch et surstéroïdée et de son incohérence quasi totale avec la chronologie fragmentaire issue des scénarios précédents, il parvient tout de même à donner une direction précise à la série.

S'il ne veut pas perdre à jamais une base d'irréductibles de la franchise, Ridley Scott devra inévitablement s'entourer d'une meilleure équipe de scénaristes. Nous ne blâmerons cependant pas l'excellente distribution avec à sa tête Katherine Waterston, Billy Crudup et Michael Fassbender qui font de leur mieux pour sauver le film du désastre assuré.

On sursaute, on grimace, on ferme les yeux là où il le « faut ». Mais on n'est jamais surpris, même dans les rebondissements qui se veulent « inattendus ».

For me, I love the doors it opens, the questions it answers, the villain it creates and the direction it’s headed, even if it misses some beats along the way.

Stylistically, the film is a thing of cool beauty, with superb effects and a lovely score.

This will not, needless to say, be the last Alien.

Ridley Scott keeps his alien attacks as gross-scary-suspenseful as ever, but none of the dialogue scenes are nearly as compelling.

This is one of Scott’s best-directed movies (...).

Alien: Covenant is a lively and captivating ride that's gruesome, chilling and traumatic, which makes it all the more disappointing that it stagnates.

While underwhelming, Alien: Covenant does have some redeeming elements.

Ridley Scott's official return to the 'Alien' franchise is essentially a 'Prometheus' sequel with Aliens in it.

Ridley Scott's philosophical, perverse addition to sci-fi franchise is the best movie in the series after the original one-two punch.