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Un gros panda.
Dans le quartier chinois.
wow!!
J'ai adoré!! Le film pixar que j'ai le plus réécouté à date lol!
Alerte rouge pour Pixar.
C’en est presque difficile à écrire, mais « Alerte rouge » se positionne clairement comme l’une des moins bonnes productions du studio Pixar. Si ce n’est peut-être même la pire. On n’aurait jamais cru pouvoir dire cela mais c’est un film d’animation raté. On ne dira pas non plus qu’il est vraiment nul mais c’est tout de même mauvais dans les grandes largeurs. Avec cette nouvelle production, le studio à la lampe entend nous plonger dans la communauté chinoise de Toronto après s’être penché, entre autres, sur la communauté hispanique dans « Coco ». Et ici, plus particulièrement sur le cas d’une petite fille qui entre dans la puberté et qui doit apprendre à contrôler ses émotions sous peine de se transformer en immense panda rouge. Pixar qui tente de faire son « Kung-fu Panda » ? Non hormis les inspirations culturelles, les deux films n’ont rien à voir.
Si « Alerte rouge » tente des choses jamais vues chez Pixar sur le fond comme sur la forme, la mayonnaise ne prend pas et on se retrouve devant une production hybride très spéciale qui n’enchantera pas vraiment la plupart des spectateurs comme ont pu le faire la quasi-totalité des films du studio. C’est fastidieux au démarrage et on trouve souvent le temps long. De plus, les thématiques abordées le sont maladroitement et jetées en pâture un peu n’importe comment. On parle d’émancipation, de l’importance de rester soi-même, de la difficile période de l’arrivée des menstruations et de l’entrée dans la puberté mais de manière un peu fourre-tout. Et « Alerte rouge » d’être beaucoup plus une œuvre à destination du public féminin et adolescent, donc beaucoup moins fédératrice qu’un « Ratatouille » ou un « Vice-versa » et aussi beaucoup moins fun qu’un « Les Indestructibles » ou « Le monde de Némo ».
Les occasions de rire ou d’être ému (marque de fabrique Pixar tout de même) sont quasi inexistantes. Tout est excessif et poussif. On sent clairement qu’on a voulu intégrer un visuel qui emprunte aux animés asiatiques (des mangas en passant par les films de Miyazaki). Mais ce rendu hybride rend le résultat peu esthétique. Les séquences ressemblant à ces sources d’inspiration s’intègrent mal au reste, qui fait pâle figure d’ailleurs. En effet, hormis le rendu très réussi du panda, l’animation est étrangement banale pour une production Pixar. Quant au scénario, il part dans un grand n’importe quoi général plus le film avance. Entre platitude et hystérie, on a presque hâte que cela se termine, d’autant plus que la petite héroïne est tout sauf attachante. Et quand l’intrigue ajoute une sous-intrigue avec un groupe de pop ridicule et chansons en sus on en vient à se demander si « Alerte rouge » n’est pas le premier accident industriel de Pixar ?
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