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Variations sur le vide
Ce film à sketchs, adapté de la pièce Neuf Variations sur le vide de Stéphane E. Roy, met en lumière l'incommunicabilité, dans diverses situations toutes plus loufoques les unes que les autres. La conférence du « motivateur » de Communic-action, interprété par Stéphane E. Roy lui-même, sert de liant entre les neuf sketchs, un personnage de chaque film assistant à celle-ci. Le réalisateur du dernier segment, Éric Tessier, assure l'enchaînement entre chacun des sketchs par le biais de cette conférence.
Bien qu'inégaux, ces neuf films composent une comédie dramatique grinçante, aux réparties mordantes, souvent cruelles, toujours intelligentes. Cela nous change des comédies grossières, pour ne pas dire vulgaires, qui envahissent nos écrans...
Abus, réalisé par Stéphane E. Roy, est sans conteste le film le plus percutant, le plus subtil, mettant en scène un couple malsain, interprété par Christian Bégin et Anne-Marie Cadieux. Désopilant et troublant par l'image de nous-mêmes qu'il nous renvoie. 9,5/10 Subitement, réalisé par Luc Picard, se déroule dans un restaurant où Alexis Martin apprend le décès de sa femme, au milieu des sonneries de téléphones et de textos. 8,5/10 Fuite, réalisé par Ricardo Trogi, met en scène un couple en voyage à Bruxelles, devant le Manneken-Pis et sur la Grande Place, couple à la dérive. 7,5/10 Hystérie, réalisé par Jean-Philippe Duval, plonge le spectateur en plein tournage d'une publicité où le réalisateur imbu de lui-même (François Papineau) exécute un duo alterné dominant-dominé avec une comédienne hystérique, son amante (Bénédicte Décary, son épouse dans la vraie vie). 7/10 Je me souviens, réalisé par Micheline Lanctôt (la seule femme réalisatrice...), réunit deux ex-amies au cours d'un garden party, l'une ne reconnaissant aucunement l'autre qui croyait avoir été sa meilleure amie. 7,5/10 Halte routière, réalisé par Érik Canuel, le deuxième moment fort de l'ensemble, parodie les road movies américains, dans un pas de deux inquiétant, troublant et touchant à la fois, entre deux routiers (Maxime Gaudette et Nicolas Canuel). 9,5/10 Banqueroute, réalisé par Claude Brie, et Le Lecteur, réalisé par Marc Labrèche, se révèlent les films les moins percutants, le premier déroulant un scénario cousu de fil blanc, le deuxième reflétant davantage l'univers déjanté de Marc Labrèche. 6/10 Eccéité, réalisé par Éric Tessier, clôt en beauté et la conférence et le film, dans une finale douce-amère. 9,5/10
Hum...
Y'a quelque chose qui cloche dans ce film. Ce n'est pas inintéressant mais on a du mal a embarquer...
9-Le film
Neuf courts métrages très divertissants à voir. J'ai beaucoup ri et je ne m'attendais pas à le faire autant. Le temps a passé tellement vite. Plusieurs situations aussi farfelues les unes que les autres et pourtant assez proches de la réalité. Il y aura au moins 1/9 qui arrachera un sourire assuré. 9- Le film en vaut la peine.
LeS 9 TV-Mercenaires
Quel culot de nous dire que c’est pour le GRAND ECRAN quand c’est en réalité de la TÉLÉ sur
Grand Écran, oui ? (Surtout qu’avant la projection
on a droit à une « avalanche » de clips commerciaux
comme ceux à la télé, ben voyons donc…où suis-je?)
Je ne mets pas en « doute » la qualité fabuleuse des interprètes, ni celui de l’impeccable Direction Artistique mais bien sa « mise-en-image » de l’ensemble des récits.
Cette production est un « MOW » totale !
(Que les diffuseurs télé Américains appellent « Movie of the Week »/ cadrage « plate » de télé ds Soaps)
Tandis que le « clip » de Canuel est totalement « écrit » en langage cinématographique pour la télé !
Et c’est là que cette production aura TOUT son Charme savoureux…mais pas sur Grand-Écran,
Désolé…et dommage pour le Cinéma Québécois
vous le connaissez ?
1 point pour Guzzo ???
Un exploit
Un film qui fait du bien. On assiste à 9 tours de force très réussis. On ne se perd pas dans des longueurs inutiles. Un beau concept. Le film de Canuel est exceptionnel, du bonbon.
Drôle et méchant.
J'adore ce genre d'humour noir, les répliques sont assassines, le jeu des comédiens parfait.... et bravo à Marc Labrèche et Ricardo pour leurs films.
malaises
Bon film, excellente brochette de comédiens et très convaincants, mises en situations plus ou moins loufoques nous faisant ressentir différents malaises, Très divertissant
D'un ennui...
J'e me suis vachement ennuyé en regardant ce film. Pour amateurs de téléromans...
On rit jaune mais on rit
Ce film est une performance de comédien avant tout! Wow. J'adore le thème de la communication et les répliques.
Gardez votre argent
Vu au théatre Outremont à la première. J'ai pas aimé du tout. J'ai esquissé un sourire sur le film avec Christian Begin (Le premier film) mais je suis contente de ne pas avoir payer pour. C'est mauvais ou je n'étais pas le public cible.
Perte de temps
Je ne suis peut-être pas le type de personne qui va pouvoir apprécier ce type de film ou même d'en saisir les subtilités, néanmoins, j'ai trouvé ce film d'une platitude extrême. Pour être honnête, j'ai quitté le théâtre après les trois premiers sketchs car je n'en pouvais plus. J'ai trouvé que les acteurs pour la partie que j'ai vu sonnaient faux et les textes étaient insignifiants à souhait. Je revenais d'une grosse journée de travail et je suis arrivé au théâtre à la course, peut-être que je n'étais pas dans ce "mood" là.
9 petit film pour le prix d`un !
je suis aller le voir en première avec ma fille de 18 ans et comme elle a dit , c'est un film original et bien fait .merci pour la première .
Film soporifique...
Vu à la première et ne ne suis pas restée jusqu'à la fin. J'aime la plupart du temps les films chorale (Pulp fiction, Magnolia...) mais celui-ci était sans contenance, sans intéret et à la limite prétentieux. Il semble être le fruit d'un concours de style entre réalisateurs blasés dont seules les amateurs de théatre et une poignée d'intellos auront la capacité d'apprécier "leurs" oeuvres.
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