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Super!
Adoré! Belle image1 Bravo Patrick pis Normand!
Très Bon
J`ai vraiment adoré ce film. Un film à la Stephen King.
Bon film
Bon film maisil a des effets exagéré comme le sang qui s'agrandi sur le mur et le sang qui coule du mur mais en général, c'est untrès bon film.
Un des meilleurs films québécois
5150 Rue Des Ormes est un chef-d'œuvre québécois. Un scénario très complexe, peu compris par la majeure partie du public (À lire les critiques, personne n'a compris les références freudiennes et hitchcock-iennes), une réalisation à la hauteur du scénario(Podz est génial dans chaque aspect!) et des acteurs qui font vivre des personnages qui sont pourtant très difficiles à jouer. Avec une meilleure musique, ce film aurait été dans mes préférés. J'ai lu le livre et vu le film. Ce sont deux choses très très différentes. Le livre n'est qu'un divertissement, alors que le film est une véritable œuvre d'art. Je recommande sérieusement à tous les cinéphiles accomplis qui ne voit pas que le premier degré d'un film et la violence "gratuite". (Come on, y a quoi... 3 scènes avec du sang? Y en a des biens pires, capotez pas avec ça.)
retour de critique
Le réalisateur n'est pas Podz, mais bien Éric Tessier.
(trop) arrangé avec le gars des vues
«5150, rue des Ormes est l’adaptation cinématographique d’un roman de Patrick Sénécal.» En une phrase, on semble en dire peu et pourtant, on en dit bien assez.
En version littéraire, l’histoire doit certainement plus captiver et mieux se tenir. En film, le résultat en demeure, pas tant chaotique, mais parfois, même souvent, risible.
Bien sûr les interprétations sont bonnes (qui oserait reprocher à Marc-André Grondin et Normand D’amour? Quoique Sonia Vachon de son côté..), bien sûr la réalisation est compétente et arrive assez habilement à recréer le sentiment de claustrophobie, d’enfermement que l’histoire doit faire sentir, mais oui, quelque chose manque certainement ou plutôt, on a tenté à tort d'en faire trop...
En voulant attirer un large public, en plus du charisme (voir les nombreux charmes (corporelles et physiques) de ce cher Grondin), le film délaisse le côté «expérience» qu’il aurait pu offrir au film pour le rendre beaucoup plus intéressant en tombant dans les conventions du suspense large public. Ainsi, le film se concentre sur beaucoup trop de choses pour réellement nous fait ressentir une réflexion particulière
Bien évidemment, certains viendront me dire que ce n’était pas le but premier. Effectivement, cette faiblesse est excusable puisque l’emprisonnement de Grondin est beaucoup moins limité qu’on pourrait le croire alors que la réelle confrontation a lieue entre son personnage et celui de Normand D’amour, pilier le plus intéressant de tout ce film. Alors que sa psychologie s’avère grandement creusée et extrêmement fascinante dans cette espèce d’ambiguïté le rendant plutôt inclassable. Est-il réellement un homme bon? Oui, il n’est pas parfaitement saint d’esprit, mais est-il vraiment mauvais? Ses valeurs sont-elles justes? Sur cette mince ligne de réflexion le film captive, surtout avec le jeu assez juste et réaliste du très talentueux D’amour.
Là où on pardonne moins, c’est du côté de la mise en scène. Peut-être qu’en livre ça s’avère beaucoup moins tiré à gros traits, mais ici, tout semble arrangé avec le gars des vues. Même le plus déroutant semble planifié. Tous les pions (pour ne faire aucuns jeux de mots) ne semblent jamais être mal placés alors que tous les évènements s’enchevêtrent aisément pour laisser couler l’histoire comme celle-ci semble devoir aller.
Ainsi, dès en partant, sans rien de particulier, on laisse tomber le premier domino alors que Yannick reçoit sa lettre d’acceptation de CEGEP pour son programme de cinéma, suit sa ballade en vélo pour filmer des extraits qui lui serviront pour son court-métrage avant-même que l’école est débuté (?), suit sa rencontre avec une mystérieuse mère et son enfant martyrisé par un con, suit l’enfoncement de sa ballade en plein milieu de nul part, puis la débarque à cause d’un chat noir (pardon?) et la totalement inattendue rencontre avec l’étrange chauffeur de taxi qu’interprète Normand D’amour. Bien que celui-ci lui demande de rester à l’extérieur, avec une certaine insistance, pendant qu’il va appeler un taxi pour l’aider (alors que lui, «ne travaillant pas aujourd’hui» refuse de l’aider), Yannick s’entête tout de même à entrer pour non seulement nettoyer ses blessures, mais en plus, monter à l’étage pour découvrir la provenance des étranges cris à l’aide. Vous voyez la suite? Et tout ça c’est à peine la première demi-heure du film. Je crois que vous voyez ce que je veux dire par une mise en scène beaucoup trop arrangée..
Le pire, c’est que ça empire au fur et à mesure que ça avance alors que le ridicule et l’improbable s’ajoute à tout ça. On parle notamment d’une importance plus grande du personnage de Sonia Vachon qui arrive difficilement à faire ressentir toutes les subtilités et les émotions, mais également une succession des scènes d’action/poursuite, d’un dévoilement des secrets qui au cinéma s’avèrent carrément stupides (vous me reparlerez du «jeu d’échec».. Et puis qui vraiment déterrerait des cadavres..), mais également des improbabilités beaucoup trop poussées. Soit, comment un hôpital psychiatrique pour enfant ne peut avoir qu’un seul surveillant pour une vingtaine d’élève et comment il serait possible d’assassiner de sang froid quelqu’un dans un lieu public, mais en plus, directement devant une vitre. Franchement.
De plus, il y a une certaine complexité face à la notion du temps qui passe ce qui s’avère mélangeant, voire parfois surprenant, surtout lorsque tout semble pourtant si bien planifié, mais beaucoup moins de notre côté.
Ainsi, face à cet abus de symbolique et de, disons-le, stupidités qui s’étirent inutilement, on félicitera sommes toutes les artisans pour offrir une finale réfléchie digne de ce nom qui prouvera et rappellera que le film n’est tout de même pas un simple divertissement de bas étage, mais bien «l’adaptation cinématographique d’un roman de Patrick Sénécal». Inutile de se dire que sur papier, le tout doit s’avérer beaucoup plus enrichi, sûrement que les ventes augmenteront puisque tous auront envie de vérifier..
En somme, peut-être pas si pire que je semble l’exprimer, bien que j’en ai soupiré de découragement jusqu’à en perdre haleine durant la projection, mais sûrement pas aussi bien que tous les autres semblent le dire.
Le but du film n'est pas le réalisme
C'est une très belle critique, bien écrit, mais j'ai cru comprendre que tu t'attendais à un film rempli de réalisme. Le fait que tout soit arrangé avec le gars des vues est voulu pour faire une allégorie sur plusieurs théories freudiennes. On pourrait dire la même chose de beaucoup de chef-d'œuvres. Je pense, entre autres, à Psycho, Goodfellas, Seven, Full Metal Jacket, etc. Tous ont le même genre d'évènements (arrangés avec le gars des vues) à l'intérieur de la première demi-heure, mais c'est voulu.
Tromatisant, mais bon!
J'ai 14 ans et je suis allée voir ce film avec mes amies. C'est un bon film qui m'a beaucoup marqué... Sonia Vachon est génial! À déconseiller aux coeurs sensibles ou à ceux qui n'aime pas les films d'horreur.
Troublant
Un exellent film.Troublant et touchant.Sonia Vachon est vraiment exeptionnelle comme actrice et elle le prouve encore.Bravo.