1987
v.o.f.s.-t.a. : 1987
1987, début des vacances d'été. Ricardo a 17 ans, et il a deux objectifs principaux cet été : faire l'amour avec sa blonde et entrer dans un bar avec ses amis. Ses parents voudraient bien qu'il se trouve une job, mais lui, ça ne l'intéresse pas. De toute façon, il a un plan : ouvrir une discothèque pour les 14-18 ans. Évidemment, ce n'est pas si facile, et Ricardo, à court de ressources, se résigne bientôt à devenir le chef de la mafia de Sainte-Foy lorsqu'il devient revendeur de radios d'auto volées. Tout ça pendant que Marie-Josée, sa blonde, veut être sûre qu'il l'aime avant de passer à l'acte.
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- Go Films
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- Les Films Séville
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Revues de presse
Médiafilm
Surmonté par la narration ironique du cinéaste et agrémenté d'apartés satiriques prenant pour cible la fonction publique québécoise, le récit illustre de manière drôle et authentique les préoccupations des adolescents et leur naïveté face aux problèmes complexes.
Louis-Paul Rioux Lire la critique complèteSéquences
Pimenté d'anecdotes et de mises en situation loufoques, 1987 est un film jubilatoire
Pierre Ranger Lire la critique complèteCinéfilic
Malheureusement, son portrait de l'adolescence n'est pas totalement réussi en raison d'un certain manque de finesse dans l'approche de cette période difficile (si le portrait en creux de la soeur de Ricardo est irréprochable, d'autres tirent trop vers la caricature et cherchent trop à faire rire à tout prix pour ne pas finir par lasser).
Jean-Marie Lanlo Lire la critique complèteVoir
Le scénario n’a rien de révolutionnaire et c’est pourtant grâce à ce synopsis banal que se déploie tout le talent de Trogi, un expert dans l’art de magnifier le quotidien par l’humour. En ce sens, 1987 ne déçoit pas : les dialogues sont efficaces, le stylisme de Valérie Lévesque rajoute au comique, la trame sonore est kitsch à souhait et les comédiens brillent par leur sens du timing.
Catherine Genest Lire la critique complèteQuatre trois
Bien sûr, le film n'est pas complètement mauvais. On sent une complicité entre les quatre jeunes acteurs masculins qui se manifeste dans leurs échanges, même si elle n'est pas assez exploitée durant le film et que deux de ces amis sont relégués à l'arrière-plan.
Vincent Emond Lire la critique complèteTon Canapé
1987 ne perd en rien l'ambiance si acclamée de 1981. Les références d'une époque révolue sont nombreuses mais bien dosées, juste assez exagérée pour nous sembler vraies. Les costumes et décors sont réalistes, la caméra soignée et amoureuse, le tout offrant quelque chose d'assez irrésistible.
Rachel Tremblay Saint-Yves Lire la critique complèteLa Presse
La formule n'a rien de bien original, convenons-en, mais elle se révèle diablement efficace. D'autant que le monde en général, et celui dans lequel évoluait Trogi en particulier, était pour le moins coloré
Marc-André Lussier Lire la critique complèteFilms du Québec
Si l'humour est encore bien présent, Trogi n'hésite pas à pimenter son récit - et les sentiments qu'il procure - en alternant les moments de comédie et les scènes au ton résolument plus grave. Par rapport au tome précédent, les thèmes abordés ont gagné en drame ce qu'ils ont perdu en innocence.
Charles-Henri Ramond Lire la critique complèteLe Soleil
Avec son humour bon enfant, ses personnages savoureux et son portrait très réussi du Québec de l'époque, Ricardo Trogi signe un film divertissant, mais également touchant sur les joies et les peines, les excès aussi, des années où on n'est plus adolescent mais pas encore adulte.
Éric Moreault Lire la critique complète